Le mouvement citoyen des Nuits Debout a essaimé samedi soir dans près de 60 villes, dont Marseille, dans le quartier Cours Julien/La plaine. A l'origine, le mouvement, né à Paris, demandait le retrait de la loi travail, aujourd'hui, il dépasse l'opposition à cette loi.

Ils étaient plusieurs centaines sur le cours Julien samedi soir pour participer au mouvement "Nuit Debout" à Marseille. Une soirée qui prolongait la manifestation contre le projet de loi Travail de l'après-midi. Sur place, les personnes interrogées pa l'AFP affirment que le mouvement prend de l'ampleur et touche ici des gens "habituellement privés de parole".

Le mot d'ordre du soir: ne rentrez pas chez vous

L'ambiance est festive, le public plutôt jeune, et l'on ressent une certaine effervescence. L'oratrice explique que c'est un mouvement sans leader et "que le micro doit tourner". "Ici c'est la réappropriation de l'espace public", lance-elle, au milieu d'une petite foule. Certains une bière à la main, d'autres accompagnés de jeunes enfants, de chiens, et quelques "vieux militants" juchés sur des gradins en bois montés pour l'occasion brandissent des pancartes hostiles à la loi El Khomri.

La prochaine AG de ce mouvement citoyen sera ce dimanche aux Réformés. 
Et pour les animateurs des Nuits debout, l'espoir passera par les quartiers nord. Ils annoncent le 23 avril une "Nuit debout", cité des Flamants, dans le 14e arrondissement de Marseille.

Les infos sur leur compte facebook ici


Ambiance samedi soir sur le cours Julien
Plusieurs centaines de personnes ont assisté à la nuit debout, sur le cours Julien, à Marseille, samedi 9 avril
Reportage 
Samedi soir sur le Cours Julien à Marseille. Des centaines de personnes ont participé à la nuit debout

 

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