Ce jeudi 19 octobre au matin, un homme a été retrouvé grièvement blessé par balles à Martigues. Il a succombé à ses blessures.
Les forces de l'ordre sont intervenues ce jeudi 19 octobre à Martigues (Bouches-du-Rhône), d'après des informations de sources policières, confirmées par la Préfecture de Police des Bouches-du-Rhône. Après avoir été alertés pour des tirs, ils ont retrouvé un homme grièvement blessé dont le pronostic vital était engagé. La victime a succombé à ses blessures, d'après le Procureur de la République. Le tireur présumé, retranché seul chez lui, a été interpellé par le Raid.
La piste d'un conflit de voisinage est étudiée, selon les premières informations qui nous parviennent. Aucun lien avec une attaque terroriste n'est envisagé. Un périmètre de sécurité a été établi. D'après l'équipe de France 3 Provence-Alpes sur place, une forte présence policière est visible devant le lycée Lurcat, route de la vierge à Martigues.
Les lycéens mis en sécurité dans l'établissement
"J'ai eu des messages sur le groupe whatsapp du lycée ce matin parlant de la présence de policiers et pompiers sur le parking du lycée Jean Lurçat à Martigues, lycée de mon fils", indique Maud Bourdin, une mère de famille. "Les enfants sont confinés à l'intérieur".
On est stressés, on ne sait pas si on doit y aller ou pas
Une mère d'élève du lycée Lurçat à Martiguesà France 3 Provence-Alpes
"On lit les articles de presse et on ne sait pas quoi penser, on nous parle de différends de voisinage mais on reste angoissés vu le contexte, tant que mon fils ne sera pas rentré je reste très inquiète, surtout si le tireur est toujours en liberté", insiste Maud Bourdin.
Une cellule de crise ouverte
Le rectorat précise qu'il n'y a pas de confinement en cours dans le lycée, mais une mise en sécurité, une nuance importante dans le degré de protection et de protocole. Une cellule de crise est ouverte depuis ce matin à la mairie de Martigues, selon nos informations.
Cet incident, qui intervient dans un contexte tendu après l'attaque au couteau d’un professeur à Arras le 13 octobre, a été pris très au sérieux par les autorités.
De nombreuses fausses alertes ont été données aux forces de l'ordre en France depuis l'attentat d'Arras. La Préfecture de Police des Bouches-du-Rhône a annoncé étudier chaque alerte avec précaution et examiner chaque fait.