Pour Elsa, réserviste franco-israélienne à Marseille, partir combattre au côté de l'armé israélienne qu'elle a déjà servie, était une évidence, à la suite des attaques du Hamas.
Depuis le 7 octobre, date de l'attaque cordonnée du Hamas contre Israël, Elsa, franco-israélienne à Marseille, ne peut plus détacher son regard de sa télévision et de son téléphone portable.
"Nos amis, nos familles qui sont sur le terrain et malheureusement on apprend des mauvaises nouvelles à chaque minute", témoigne-t-elle, au bord des larmes.
Agée de 32 ans, elle a servi l'armée israélienne durant trois ans et elle est désormais réserviste. Alors qu'elle vient d'avoir un enfant, pour elle, la question de partir combattre en Israël, est une évidence.
"C'est très dur, en tant qu'Israélienne d'être assise devant la télévision, ce n'est juste pas possible. Parce que quand on rentre à l'armée, on s'engage à ne pas avoir peur de mourir pour le pays."
Elsa, réserviste de l'armée israélienne
à France 3 Provence-Alpes
Elsa s'apprête à rejoindre Israël dès que ce sera possible : "J'ai demandé à mon unité de venir quand il y aura assez de matériel pour tout le monde et de pouvoir être active au-moment où j'arriverai. Malheureusement, tous les gens qui ont été appelés en tant que réservistes depuis deux jours n'ont pas de matériel. Israël n'était pas prêt pour ce genre de catastrophes."
Aujourd'hui, Elsa est persuadée que la guerre ne fait que commencer et qu'elle restera longtemps en Israël. Pour elle c'est sûr, le pays n'acceptera pas de cesser le feu.
Dès samedi, l'Etat hébreu a riposté à l'attaque du Hamas par une opération militaire baptisée "Sabre de fer". Les bombardements aériens de Gaza et le "siège complet" de l’enclave palestinienne ont été les premiers leviers militaires actionnés. Israël pourrait désormais lancer une opération terrestre.