Traverser les rails et risquer sa vie, c'est ce que font chaque été de nombreuses personnes sur la Côte Bleue près de Marseille. Un moyen plus rapide mais beaucoup plus dangereux pour accéder aux calanques qui se trouvent en contrebas. La police ferroviaire et la gendarmerie ont mené une opération de contrôle.
Entre Marseille et Miramas, un décor de carte postale, avec des petites criques paradisiaques juste en contre-bas des voies ferrées de la Côte Bleue. La hantise des conducteurs de train est de percuter des personnes qui longent les rails, les traversent.
Intrusions sur un site interdit au public
Lors d'une opération de contrôle, les policiers informent un couple qu'ils sont en infraction. Mais aussi des adolescents qui n'ont pas conscience du risque. Beaucoup sont des habitués et ne font plus attention au danger.
Après la baignade certains enchaînent avec un barbecue, toujours à quelques mètres des rails.
La pénétration dans les emprises ferroviaires est un délit. La peine maximale encourue est de six mois d'emprisonnement et 3.700 euros d'amende.
Malgré la sécurisation du site, les grillages sont systématiquement découpés.
Pour endiguer le phénomène la gendarmerie multiplie les patrouilles. En appui de ce dispositif, un drone et un hélicoptère assure la surveillance du site.