Lancé en 2006 sur le site de Cadarache, dans les Bouches-du-Rhône, le chantier du programme ITER accumule du retard et donc des surcoûts. La facture s'élèverait aujourd'hui à 20 milliards d'euros. La région PACA a décidé d'apporter son soutien financier au projet.
Le projet de fusion nucléaire ITER lancé en 2006 a pour objectif de fournir à la planète une énergie inépuisable comparable à celle du soleil. Le plus grand Tokamak du monde au coeur du projet, il est en construction sur le site de Cadarache.
Le réacteur ne sera pas livré avant 2025
Mais les retards ne cessent de s'accumuler. Le réacteur capable de recrréer l'énergie solaire devait fonctionner à partir de 2016, il ne sera pas opérationnel avant 2025. L'équuipe dirigeante dédramatise. "Cela fait partie de la planification normale d'un projet, qui si nous réussissons et nous sommes mobilisés pour cela, sera une vraie rupture dans la possibilité d'approvisionnement énergitque de la planète pour des millions d'années, assure Bernard Bigot directeur général de l'Organisation Internationale ITER. Quelques années de retard par rapport aux projets initiaux ne comptent pas."Un coût multiplié par 4
Le projet d'ITER associe 35 pays, ce qui multiplie les délais dans les prises de décisions etr les financements. A son lancement, il y a dix ans, son coût était évalué à 5 milliards d'euros. La facture s'élèverait à 20 milliards d'euros. La région PACA soutient financièrement le projet à hauteur de 46 millions d'euros.
Reportage de Jean-Louis Boudart et Sylvie Garat :