Avec plus de 4,5 millions de demandeurs d'emploi en catégorie A en avril, le chômage s'établit à son plus haut niveau depuis 1996 en France. En région PACA, la hausse est de 32,9 % sur trois mois, de 23,3 % sur un mois et de 25,9 % sur un an.
La région PACA n'échappe pas à la nouvelle forte hausse du chômage en avril en France.
Fin avril 2020, en Provence-Alpes-Côte d’Azur, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité (catégorie A) s’établit à 402 280 selon les données de la Direccte.
> Ce nombre augmente de 32,9 % sur trois mois (soit +99 670 personnes). Il progresse de 23,3 % sur le mois d'avril et de 25,9 % sur un an.
En Provence-Alpes-Côte d’Azur, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi, ayant ou non exercé une activité dans le mois (catégories A, B, C), s’établit à 514 790 fin avril 2020. Ce nombre augmente de 8,0 % sur trois mois (soit +38 280 personnes). Il progresse de 4,6 % sur un mois et de 3,5 % sur un an.
Dans le détail, en liens, sur le premier trimestre :
- Provence-Alpes-Côte d’Azur
- Alpes-de-Haute-Provence
- Hautes-Alpes
- Alpes-Maritimes
- Bouches-du-Rhône
- Var
- Vaucluse
- Métropole Nice-Côte d’Azur
- Métropole Aix-Marseille-Provence
- Métropole Toulon Provence Méditerranée.
Hausse nationale
Le nombre de chômeurs (catégorie A) a enregistré une hausse exceptionnelle sur un mois en avril (+843.000, soit +22,6%) mais qui s'explique aux trois quarts par le transfert, du fait du confinement, de demandeurs d'emploi précédemment inscrits en activité réduite (B et C), a annoncé Pôle emploi ce jeudi 28 mai.6,064 millions
Au total, l'effectif des catégories A, B et C ne s'accroit que de 209.300, soit +3,6%, ce qui constitue néanmoins "la plus forte hausse mensuelle jamais enregistrée" depuis la création de ces statistiques en 1996 et il franchit pour la première fois la barre des six millions à 6,064 millions.Illustration par ce tweet de Raphaël Bloch, journaliste à l'Express :
Explications : du fait du confinement intégral en avril, beaucoup de salariés en contrats courts (intérim ou CDD), qui étaient déjà inscrits en catégorie B (activité réduite de moins de 78 heures) ou C (plus de 78 heures) n'ont plus travaillé du tout et ont basculé en A.L'étude de la Dares : https://t.co/zhc7Yb2vz6 pic.twitter.com/ykormG7H7C
— Raphaël Bloch (@Bloch_R) May 28, 2020
Dans un communiqué, le ministère du Travail a jugé que cette hausse du chômage "était prévisible car avril est le premier mois intégralement marqué par le confinement" qui a conduit "à des non-renouvellements de missions d'intérim ou de contrats courts ainsi qu'à une baisse des embauches en contrats de courte durée".
Avec AFP