La préfecture des Alpes-Maritimes a ordonné ce jeudi 30 avril la fermeture d'une épicerie dans le quartier de l'Ariane. Depuis le début du mois d'avril, quatre autres commerces avaient subi la même sanction pour avoir contrevenu aux mesures prises pour endiguer la propagation du covid-19.
Les sanctions continuent de tomber à Nice. Ce jeudi 30 avril, c'est une épicerie du quartier de l'Ariane qui qui a été sanctionné d'un arrêté de fermeture administrative temporaire, jusqu'au 11 mai.
Les policiers avaient constaté quatre jours plus tôt que ce commerce était ouvert à 23h15, près de 2 heures après l'heure d'ouverture maximale prévue par le couvre-feu préfectoral. Le gérant de la boutique "Alimentation.com" a indiqué aux policiers municipaux qu'il n'était pas au courant.
Samedi 25 avril, c'est un fast food situé rue de Villeneuve, dans le quartier Trachel, qui avait subi la même sanction. Appelés cette fois pour des "nuisances sonores", les policiers avaient constaté que le "Souk Salam" était toujours ouvert à 23h40, plus de 2 heures après l'heure limite d'ouverture fixée par un arrêté préfectoral.
Déjà trois fermetures début avril
Au début du mois d'avril, trois commerces qui violaient eux aussi les mesures prises pour limiter l'épidémie de coronavirus covid-19 avaient déjà été fermés sur ordre de la préfecture des Alpes-Maritimes.Au Classico, boulevard du Mont-Boron, la police municipale de Nice avait constaté "la présence de quatre clients assis dans la pénombre avec des cafés, et sur le bar trois narguilés avec tabac dont un prêt à être consommé".
A l'épicerie Les délices du jardin, rue du docteur Richelmi à Nice Riquier, des agents avaient observé "va et viens incessant des clients".
Le fastfood asiatique Fast and fresh, avenue Emile-Henriot, avait quant à lui ouvert le 2 avril à 23h10, en plein couvre-feu.
Le préfet "intraitable"
"Alors que certains essaient de s’affranchir des règles de confinement malgré le risque sanitaire qu’ils courent et font courir aux autres, le préfet rappelle qu’il sera intraitable quant au respect de l’état d’urgence sanitaire et souligne que la vigilance extrême des forces de l’ordre en la matière sera plus que jamais maintenue", écrit la préfecture des Alpes-Maritimes dans un communiqué.Les commerces "ayant contrevenu aux obligations de fermeture au public" sont sous le coup d'une fermeture administrative jusqu'au 11 mai.