A partir de ce lundi 15 mars, des régions comme la Lombardie et le Piémont vont être classées en zone rouge entraînant la fermeture des écoles ainsi que des bars et des restaurants. Un confinement national a, en outre, été décrété dans toute la péninsule pendant le week-end de Pâques.
Les régions les plus peuplées de la péninsule, notamment la Lombardie, poumon économique du pays, et le Latium, la région de la capitale Rome, seront classées en "rouge" (risque élevé), entraînant la fermeture des écoles ainsi que des bars et des restaurants. Les déplacements seront limités aux impératifs de travail, à l'achat de produits de première nécessité et aux urgences de santé.
Outre le Latium et la Lombardie, passeront également en "rouge" l'Emilie-Romagne (région de Bologne), le Piémont (Turin), la Vénétie (Venise), le Frioul-Vénétie Julienne, le Trentin, les Marches (nord), les Pouilles (talon de la botte au sud). Ces régions rejoignent la Campanie (région de Naples, sud) et le Molise (sud), qui étaient déjà classées "rouge".
La Toscane, la Ligurie, l’Ombrie et les Abruzzes pourraient se retrouver en zone orange. La Sicile devrait rester en jaune, tandis que la Sardaigne rete en zone blanche comme l'explique Alban Mikoczy correspondant de France Télévisions à Rome ce 13 mars :
En outre, pour le week-end de Pâques (les 3, 4 et 5 avril), toute la péninsule sera d'office classée en "rouge".
Forte hausse des contaminations en Italie
L'Italie a passé cette semaine la barre des 100.000 morts dus à la pandémie (la France est actuellement en dessous avec 89.856 décès), enregistre une forte hausse des contaminations et des décès, due en grande partie au variant britannique.
L'annonce du ministère italien de la Santé, du vendredi 12 mars, intervient alors qu'"au cours de la dernière semaine, 150.175 nouvelles contagions ont été enregistrées contre 130.816 la semaine précédente, soit une augmentation de presque 15%".
"J'ai conscience que ces mesures auront des conséquences sur l'éducation des enfants, sur l'économie et notre état psychologique à tous", a reconnu Mario Draghi, le Premier ministre Italien, même si selon un sondage publié le week-end dernier par le quotidien Il Corriere della Sera, 44% des Italiens y sont favorables, contre 30% seulement deux semaines plus tôt.