VIDEO - Régionales 2021 en Paca : Renaud Muselier élu président de la région

"J'ai voulu rassembler quand tous voulaient exclure". Le président sortant LR Renaud Muselier a été reconduit ce vendredi à la présidence du conseil régional de Provence-Alpes-Côte-d'Azur. L'essentiel de la séance, des discours et des réactions.

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Renaud Muselier a recueilli 84 suffrages sur 123, un nombre de voix correspondant exactement au nombre de conseillers élus de la majorité. 

Après une campagne intense ces dernières semaines, opposant les anciens alliés de l'UMP Renaud Muselier et Thierry Mariani, les élections régionales ont donc pris fin ce vendredi avec l'élection du président du conseil régional. 

Avec ses 57,3% récoltés dimanche 27 juin à l'issue du second tour, Renaud Muselier, président LR sortant, devait naturellement l'emporter lors du vote de cette assemblée. 

La session a débuté par l'élection du président, suivie d'un discours de ce dernier. Retrouvez notre émission spéciale en direct : 

Le vote des 123 conseillers régionaux à bulletin secret s'est terminé à 10h00 ce vendredi, confirmant la réélection de Renaud Muselier à la présidence du conseil régional. 

"Nous vivons dans une région exceptionnelle et contrastée... Nous ne pourrons pas tout régler, les enjeux sont colossaux. Je serai à vos côtés", s'est-t-il exprimé. 

Renaud Muselier est revenu sur le bilan de son précédent mandat :"Nous avons amélioré le quotidien de nos concitoyens dans le cadre de nos compétences, et au-delà".

Le président réélu a évoqué les mesures prises lors de la crise sanitaire, entre autres, fourniture de tests PCR, aide aux entreprises, primes aux soignants et aux jeunes.

"Muselier : collabo, traître, peureux, manipulé" . Il a fallu rappeler sans cesse ma vérité. Après Game of Thrones, il y a eu games of PACA."

Le maire de Toulon Hubert Falco estimant que son travail avait été de soutenir le candidat Renaud Muselier, a déclaré que le travail était accompli : " Il y a 18 varois et varoises élus aux côtés de Renaud Muselier dans l'assemblée régionale".

Hubert Falco encore marqué par les mots de Chritian Jacob et le terme de "malfaisant" avait claqué la porte des Républicains en pleine campagne après le refus du parti d'investir Renaud Muselier. 

"Notre victoire a été celle de l'implantation locale et de la méthode", a déclaré Renaud Muselier après sa réélection.

"Merci à Jean-Laurent Félizia qui m'a fait confiance"

"Nous sommes la patrie du sourire mais aussi le pays des grandes gueules, nous avons su résister face aux pressions", a-t-il ajouté. 

Dix milliards à aller chercher du côté de l'Europe

Renaud Muselier a aussi rappelé les grandes lignes de son programme, qui consiste notamment à aller chercher des fonds européens, pour un montant de dix milliards d'euros.

Le président de la région Provence Alpes-Côte d'Azur a évoqué la relance aux entreprises, la transition écologique et le soutien au monde de la culture avec une augmentation du budget de 10%. 

"Une opposition constructive"

Thierry Mariani, candidat de la liste soutenue par le Rassemblement national battu au second tour a prononcé lors de son discours un avertissement : "Il ne faudrait pas que l'opposition élue se retrouve avec moins de droits que ceux qui ont fait le choix de ne pas se retirer au second tour", en référence à l'union de la gauche et la liste menée par Jean-Laurent Félizia .

Thierry Mariani a insité pour que les propositions de son opposition ne soient pas systémiquement rejeté. 

Confortable majorité dans l'assemblée régionale

Comme sous la mandature précédente, le conseil régional est uniquement composé d'élus de l'alliance LR-centriste (84), avec une poignée de soutiens LREM, et de représentants du Rassemblement national (39).

Dans un scénario identique à celui de 2015, le troisième homme du premier tour Jean-Laurent Félizia, tête de liste du Rassemblement écologiste et social, s'est retiré pour faire barrage à l'extrême-droite, comme Christophe Castaner (ex-PS) avant lui.  

Les voix des électeurs de gauche ayant largement contribué à sa victoire, Renaud Muselier s'est engagé à créer un "comité représentatif", dont on ne connaît pas encore la forme - si ce n'est qu'une telle option avait déjà été proposée sous la forme d'un "conseil territorial" en 2015, avant d'être rapidement abandonnée.

La revanche de Renaud Muselier

Pour la première fois, Renaud Muselier tient la possibilité d'être élu à la tête de la région en son nom propre. En 2017, il avait succédé au démissionnaire Christian Estrosi (LR), qui avait mené campagne contre Marion Maréchal-Le Pen en 2015. 

Une revanche pour celui qui a longtemps été dans l'ombre de son mentor Jean-Claude Gaudin, espérant lui succéder dans le fauteuil de maire après été son bras droit pendant 12 ans. 

Médecin de profession, cet élu a occupé à la fois des mandats locaux (secrétaire départemental du RPR puis de l'UMP dans les Bouches-du-Rhône), nationaux (député, secrétaire d'Etat) ou des fonctions exécutives au sein des différents partis. 

Dans une carrière faite d'ambitions mais aussi de revers politiques, l'un d'eux demeure tout particulièrement vif dans l'esprit de ceux qui ont vécu les élections à la communauté urbaine Marseille Provence Métropole en 2008.  

À cette époque, Renaud Muselier a toutes les chances d'emporter la présidence du conseil de cet organe. Mathématiquement, il dispose du nombre nécéssaire de voix en soutien, et prend la suite du maire de Marseille, reconduit dans ses fonctions mais laissant la communauté urbaine à son dauphin.

Coup du sort, c'est le socialiste Eugène Caselli qui l'emporte finalement par un vote de l'assemblée en sa faveur. Un poignée de conseillers scellent son échec contre toute attente, et Muselier parlera de "trahison" pour ses électeurs.  

Cette fois, l'avance de Muselier pour la présidence est large, et un tel scénario semble particulièrement improbable. Il devrait l'emporter confortablement, rempilant pour six années supplémentaires à l'hôtel de région. 

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