"Le Bayern Munich, la Juventus de Turin et le PSG sont trop forts et ça tue les paris en ligne", a regretté vendredi le président-délégué de la Société des Bains de Mer (SBM) de Monaco, actionnaire de Betclic.
Les résultats de cette filiale, de nouveau en déficit en 2016-17, sont plus profitables et varient moins, a exposé M. Biamonti: "On a juste une petite préoccupation. Tous les championnats sont dominés par une ou deux équipes. Plus qu'avant. Paris, je ne sais pas quand est-ce qu'ils vont perdre un match, le Bayern en Allemagne, la Juve en Italie. (...) Dans ce schéma-là, on ne gagne pas d'argent, parce qu'il n'y a pas de cotes, ça n'intéresse pas les gens"."Nous, pour que les cotes soient sympathiques et que les gens aient envie de jouer, il ne faut pas que les championnats soient dominés parce que Paris-Amiens, il n'y a pas beaucoup de gens qui parient sur Amiens", a-t-il ajouté. "L'exception pour le moment c'est le championnat anglais, plus équilibré."
La domination de Monaco gêne moins la SBM qui gère les principaux hôtels et casinos de la principauté. "Les performances de l'AS Monaco en Champion's League nous aident, ponctuellement", dit-il, avec des hôtels remplis pendant deux jours en plein mois de février ou d'octobre.
La SBM est actionnaire à 50% du groupe de jeux en ligne Betclic Everest Group, qui a de nouveau perdu de l'argent lors de l'exercice 2016-17 (-4,2 millions d'euros pour la quote-part de la SBM) après deux exercices légèrement bénéficiaires.
La filiale a enregistré une progression du produit brut des jeux de 16%, grâce à l'ouverture de nouveaux marchés et à l'Euro 2016 de football, mais été pénalisée par une forte hausse des taxes et des coûts marketing importants autour de ce championnat, selon le rapport annuel.