La Féria de Pâques 2018 a commencé par les courses camarguaises dans les arènes d'Arles. Sport traditionnel, la course camarguaise est également considéré comme un art culturel. Sur les affiches c'est le taureau qui est à l'honneur, un taureau, qui, après avoir bien combattu, prend sa retraite.
En camargue, la course camarguaise est un sport traditionnel mais aussi un art culturel. Des hommes, vêtus de blanc, les raseteurs, entrent dans l'arène pour attraper des attributs fixés au frontal et aux cornes d'un taureau . Le taureau nommé cocardier ou bioù en provençal est la véritable vedette de la course. Ces taureaux quasi sauvages sont élevés libres dans des manades, souvent ils portent un nom et parfois on les statufie comme le cocardier Goya à Beaucaire.
A l’origine de la course on trouve le « jeu taurin » : animaux de toutes sortes et valets de ferme se mêlent pour combattre et jouer avec le taureau. Le plus ancien témoignage sur l’origine de la course camarguaise remonte en 1402 à Arles : une course avait été donnée en l’honneur de Louis II, comte de Provence. Un peu plus tard, vers la fin du 19ème siècle, l’on passe à un jeu taurin moins cruel où l’homme seul joue avec le taureau : on fixe les attributs sur les cornes du taureau (fleurs, foulards, cocardes tricolores aux couleurs de la manade) destinés à être enlevés par les jeunes amateurs.
Parmi les taureaux qui ont couru à la Féria? hier après-midi : Coutard , de la manade Fabre Mailhan , l'une des plus réputées. l'occasion de rencontrer Coutard et son éleveur jacques Mailhan.
Reportage Hélène Bouyé et Mélior Mouamma