Paris a logiquement remporté le Trophée des Champions en battant Saint-Raphaël 29 à 27, même s'il s'est fait une frayeur lors d'une finale aux dernières minutes haletantes, samedi 6 septembre à Rezé, dans la banlieue de Nantes.
Longtemps accroché par Nantes et sa défense hyper-agressive vendredi en demi-finale, le PSG a connu pratiquement le même match en finale, avec la même réussite finale. Les Varois, qui avaient livré un match solide pour profiter d'une première période catastrophique de Montpellier dans l'autre demi-finale, ont pourtant tout tenté.
Déjà meilleur buteur de la demi-finale (9 buts), le Danois Mikkel Hansen a encore été la principale arme de Paris, avec 11 réalisations, dont un sans-faute aux jets de sept mètres (6/6). Et comme il y avait un Thierry Omeyer des grands soirs de l'autre côté du terrain (13 arrêts), la tâche était insurmontable pour les troisièmes de la saison dernière. En tête sans discontinuer à partir de la 23e minute (10-9), l'équipe de la capitale n'a jamais lâché sa proie, même si la pause a été atteinte sur un petit avantage (14-13).
Balle d'égalisation
Les Parisiens ont placé un coup d'accélérateur au retour sur le parquet, l'écart grimpant inexorablement: +3 (17-14) à la 32e, +4 (20-16) à la 35e, pour culminer à +6 (26-20) à la 47e. Loin de baisser les bras, Saint-Raphaël infligeait un 7-2 en 10 minutes (28-27, 58e) et avait la balle d'égalisation à deux minutes du terme, mais Alexander Lynggaard voyait sa roucoulette échouer sur le poteau d'Omeyer à cinquante secondes de la fin.Sur la remontée de balle, le Danois concédait un jet de sept mètres assorti d'une exclusion temporaire et l'inévitable Hansen achevait les derniers rêves varois (29-27).
Les hommes de Joël Da Silva gardent donc un palmarès désespérément vide, avec cette quatrième finale perdue, après trois finales malheureuses en Coupe de la Ligue (2010, 2012 et 2014).