Comme chaque année, le col du Galibier est rouvert la circulation en ce dernier vendredi de mai mais il a fallu plusieurs semaines d'effort aux équipes du Département pour venir à bout de l'enneigement exceptionnel de la route.
Un enneigement record. Il a fallu cinq semaines de travail aux engins de déblaiement pour permettre la réouverture du col du Galibier à la circulation vendredi 31 mai "tant la qualité et la quantité de la neige présente sur la route sont exceptionnelles", annonce dans un communiqué le président du Département des Hautes-Alpes, Jean-Marie Bernard. Un col de légende, à 2642 m qui accueillera le Tour de France le 2 juillet.
Des neiges tardives
"Les spécialistes nous disent qu'il y a facilement 20 ans que l'on n'avait pas vu autant de neige dans le col", ajoute Marcel Cannat, le vice-président chargé des routes.
Le déneigement des hauts cols alpins est compliqué ce printemps, vu les grosses quantités de neige tombées cet hiver.
— Meteo60 (@meteo60) May 30, 2024
Des déclenchements préventifs d'avalanches doivent être faits pour sécuriser le personnel.
Photo au Galibier par "Galibier Challenge Cyclosportive" pic.twitter.com/nEokDECmsd
Les opérations ont débuté le 2 mai dernier, compliquées par des chutes de neige tardives au mois de mai.
Ouvert mais sous surveillance
"Les agents sont arrivés au tunnel du Galibier mercredi en fin de matinée", note Marcel Cannat, mais il leur a encore fallu remettre l'ouvrage en service et réinstaller les équipements de sécurité avant de le rendre aux véhicules.
Ce qui est chose faite ce vendredi. Le vice-président rappelle qu'un accord entre les Départements de Savoie et des Hautes-Alpes fixe l'ouverture du col au dernier vendredi de mai.
Une ouverture qui se fera sous surveillance. Les murs de neige, de part et d'autre de la route, atteignent cinq mètres de hauteur. Avec le redoux et les pluies, les "masses fragiles" pourraient tomber ou emporter avec elles des blocs rocheux. "En fonction de l'évolution de la situation, la route pourrait tout simplement être fermée pour raison de sécurité", prévient encore Marcel Cannat.