Une alerte à la pollution de l'air aux particules fines venues du désert du Sahara a été émise mercredi sur toute la Corse et dans les Alpes, où des restrictions ont été mises en place.
En raison de "conditions météorologiques stables, défavorables à la dispersion des polluants, viennent s'ajouter des particules sahariennes", indique l'association AtmoSud. Les départements alpins sont particulièrement touchés.
"Une procédure d'alerte est déclenchée dans les Hautes-Alpes et une procédure d'information-recommandations dans les Alpes-Maritimes", précise mercredi l'observatoire de la qualité del'air en Paca.
Ce premier seuil d'alerte a été dépassé dans les Hautes-Alpes, où la préfecture appelle à la "vigilance", dernière étape avant les restrictions déjà mises en place en Savoie, Haute-Savoie et Isère.
La procédure d’alerte à la #pollution atmosphérique #PM10 est déclenchée sur le département des Hautes-Alpes par @AtmoSud pour ce mercredi 24 février.
— Préfète des Hautes-Alpes (@Prefet05) February 24, 2021
Retrouvez l'ensemble des recommandations sanitaires à observer➡️ https://t.co/sklrEVRUAl pic.twitter.com/UREx58XUw1
Ces préfectures ont annoncé mercredi l'abaissement des limitations de vitesse sur les routes à partir de jeudi matin, l'interdiction du chauffage au bois "d'agrément" et d'autres mesures visant à limiter l'émission de particules fines.
"Le 25 février, la qualité de l'air devrait s'améliorer mais elle restera dégradée à mauvaise dans les Bouches-du-Rhône et sur le littoral des Alpes-Maritimes", indique encore AtmoSud.
Durant ce type de phénomène, en particulier en cas de gêne respiratoire ou cardiaque, il est recommandé de limiter les émissions d'origine automobiles, industrielle, artisanale et domestique, de privilégier les sorties brèves, de réduire les activités physiques et sportives intenses.
Début février, un phénomène similaire avait déjà coloré de jaune l'atmosphère d'une bonne partie du sud et de l'est de la France, provoquant un pic de pollution de l'air.