Hautes-Alpes : déneigement des cols sous risque d'avalanches

Le déneigement des routes a commencé pour libérer les cols des Hautes-Alpes et d'importants moyens techniques sont utilisés pour s'attaquer à des épaisseurs pouvant atteindre les 10 mètres. L'opération est délicate par endroits en raison des risques d'avalanche.

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Cette année, la neige est tombée en abondance. Et certains cols atteignent des épaisseurs de neige impressionnantes, comme le Galibier (10 mètres) et l'Izoard (8 mètres).
Les services départementaux des routes sont obligés d'être assistés d'un guide de montagne. Celui-ci  détermine s’ils peuvent poursuivre leurs interventions ou s’arrêter, en fonction du risque d’avalanche.
"Il faut imaginer une gigantesque surface blanche dans laquelle les agents vont commencer par rechercher les jalons qui bordent la route", explique Marcel Cannat, vice-président du Conseil départemental des Hautes-Alpes, en charge des routes. .
"Et ce, afin de déterminer où elle se trouve sous le manteau neigeux, avant de creuser pour la faire ressortir".

Ils vont créer une véritable tranchée dans la neige qui va atteindre une dizaine de mètres de hauteur.

"Le manteau neigeux, par cette opération, va être déstabilisé et le risque de coulée est alors particulièrement important".

Plusieurs semaines pour dégager les accès

Ce travail de libération des routes a commencé depuis quelques semaines déjà, étant donné l'hiver particulièrement long de cette année.
Les services départementaux ont dû faire appel à du privé pour les travaux déjà commencés aux cols du Noyer et del’Argentièrois.
Dans le Briançonnais, les moyens de l’antenne technique sont déployés dans la haute vallée de la Clarée, pour une ouverture envisagée vers la fin de la semaine prochaine.
Au Galibier, la fraise à neige est déjà à l'oeuvre pour atteindre le tunnel d'ici trois semaines. Mais 10 jours supplémentaires seront nécessaires pour atteindre le sommet (ouverture vers le 15 juin).
Il faudra également trois semaines pour rendre la route accessible à l'Izoard et à l'Agnel.
Le coût de ces opérations est de 90 000 euros environ. Un coût élevé en raison d'un hiver particulièrement neigeux.


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