Le quota d'autorisations pour l'abattage de 90 loups en 2019 a été atteint. Le plafond a été relevé à 100. Les éleveurs des Hautes-Alpes continuent de réclamer le droit de tirer en zone de coeur de parcs nationaux.
Edouard Pierre, secrétaire général des Jeunes Agriculteurs (JA) des Hautes-Alpes est le représentant des éleveurs du département à Paris. Il porte leur revendication : pouvoir tirer sur les loups même au coeur des parcs nationaux.
"On a demandé un arbitrage ministériel au Premier ministre directement, explique l'éleveur, parce qu'il y a deux ministères qui interviennent, l'Ecologie et l'Agriculture. On attend des réponses, et si on n'a rien, ouy pas assez rapidement, on va rentrer en mobilisation". Fin août, les éleveurs avaient bloqué la préfecture des Hautes-Alpes.
700 bêtes tuées
Le nombre de loups pouvant être tués a été porté à 100 car le quota de 90 a été atteint en ce début septembre. La mesure ne calme pas la colère des éleveurs victimes d'attaques.souligne Sandrine Hauser, éleveuse et secrétaire générale de la FDSEA dans les Hautes-Alpes, où la fédération a comptabilisé plus de 700 bêtes tuées depuis le début de l'année."On a en moyenne une attaque par jour dans les parcs. Septembre-octobre est le moment où les loups apprennent à chasser à leurs petits",