François Hollande est attendu vendredi à bord du porte-avions Charles de Gaulle engagé dans les combats contre le groupe Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie. il avait prolongé la mission d'un mois, jusqu'à la mi-décembre avant de retrouver son port d'attache de Toulon pour 18 mois d'entretien.
François Hollande est attendu vendredi à bord du porte-avions Charles de Gaulle engagé en Méditerranée dans les combats contre le groupe Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie, l'occasion d'appeler à poursuivre la lutte avec "détermination" mais aussi de plaider une nouvelle fois en faveur d'une trêve à Alep.
Il s'agira en l'occurrence d'appeler à poursuivre avec "constance et détermination" la lutte contre l'EI en Syrie et en Irak jusqu'à son "éradication", explique-t-on à l'Elysée.
1.600 objectifs 'neutralisés'
Engagées depuis le 19 septembre 2014 sur le théâtre irakien, les forces françaises ont étendu un an plus tard leurs opérations à la Syrie. Cette opération, baptisée Chammal, mobilise quelque 4.000 militaires français, le Charles de Gaulle constituant l'une des pièces maîtresse du dispositif. Depuis le début de l'opération, 12 chasseurs de l'armée de l'air française opérant depuis les bases de la région et 24 Rafale embarqués sur le porte-avions ont effectué plus de 5.000 sorties et "neutralisé" près de 1.600 objectifs en Irak et en Syrie. Déployée à la mi-octobre, une batterie d'artillerie dotée de puissants canons Caesar prête également main forte aux forces irakiennes engagées dans la reprise de Mossoul.
3ème et dernière visite
Pour Hollande, il s'agira de la troisième visite sur le porte-avions en opération, la dernière en date remontant à décembre 2015. Après une allocution devant l'équipage et la visite du Central Opération, le coeur battant du navire, le chef de l'Etat participera à un briefing sur l'opération Chammal puis s'entretiendra à huis clos avec le pilotes avant d'assister à des
catapultage et des appontages de nuit.
Ce sera vraisemblablement la dernière visite de son mandat à bord de ce bâtiment, dont il avait prolongé la mission d'un mois, jusqu'à la mi-décembre, et qui doit ensuite retrouver son port d'attache de Toulon pour 18 mois d'entretien.