Il s'agit d'un Albanais de 28 ans. Il a été arrêté par la police italienne à Sparanise, près de Naples. Un mandat d'arrêt international avait été émis par la justice française.
L'information a été communiquée par les médias italiens.
Presque 5 ans après l'attentat perpétré à Nice sur la Promenade des Anglais par Mohamed Lahouaiej Bouhlel, un ressortissant albanais de 28 ans, Endri Elezi, surnommé "Gino", a été arrêté par la police italienne à Sparanise, près de Naples.
Mis en cause pour "association de malfaiteurs" et infraction à la législation sur les armes dans le volet "trafic d'armes" de l'enquête, "Gino" aurait fourni au terroriste un fusil d'assaut, provenant d'un cambriolage et il l'aurait dissimulé dans une forêt sur les hauteurs de Nice, par l'intermédiaire d'un autre Albanais.
Il se serait ensuite vanté auprès de son cousin, qui l'accompagnait lors de cette transaction, d'avoir escroqué l'intermédiaire "en lui refilant une kalachnikov qui ne marchait pas contre 35 grammes de cocaïne", selon l'ordonnance de renvoi devant la cour d'assises consultée par l'AFP.
Preso il complice dell'autore della strage di Nizza#ANSA https://t.co/JA3mLKZaaM
— Agenzia ANSA (@Agenzia_Ansa) April 21, 2021
Cette arrestation intervient dans le cadre d'un mandat d'arrêt européen émis par la justice française le 27 avril 2020, rapportent les agences de presse AGI et Ansa, qui précisent que l'homme aurait été localisé après un échange d'informations avec la police française.
86 victimes, des centaines de blessés
Cette arrestation intervient après que la cour d'appel de Paris a confirmé en mars le renvoi aux assises de huit personnes pour cet attentat qui avait fait 86 morts.
Le procès, dont les dates n'ont pas encore été annoncées, ne se déroulera pas avant 2022. Mohamed Lahouaiej Bouhlel ayant été abattu au volant du camion, la cour d'assises spéciale examinera les responsabilités de membres de son entourage et des intermédiaires impliqués dans le circuit des armes qui lui étaient destinées.
Le procès doit durer plusieurs semaines au moins, dans une maxi salle d'audience construite dans le Palais de justice de Paris, sur l'île de la Cité, après celui des attentats du 13 novembre 2015 dans la capitale française et ses environs.