Les attaques de loups contre les troupeaux sont légèrement en baisse dans le Var et en hausse dans les AM .
Parmi les douze départements français où des attaques de loups ont été constatées, celui des Alpes-Maritimes paie le plus lourd tribut avec 217 attaques depuis le 1er janvier. Elles ont fait 691 victimes dans les troupeaux (contre 162 attaques et 413 victimes entre le 1er janvier et le 25 juillet 2011).
Les attaques de loups contre les troupeaux sont légèrement en baisse en France depuis le début de l'année par rapport à 2011, avec 497 attaques recensées au 25 juillet contre 585 à la même date il y a un an, selon un état des lieux communiqué ce jeudi par le ministère de l'Ecologie.
Parmi les douze départements où des attaques de loups ont été constatées, celui des Alpes-Maritimes paie le plus lourd tribut avec 217 attaques depuis le 1er janvier 2012, qui ont fait 691 victimes dans les troupeaux (contre 162 attaques et 413 victimes entre le 1er janvier et le 25 juillet 2011).
Les attaques les plus nombreuses sont relevées aussi dans le Var (66 attaques, 165 victimes en 2012 contre 110 attaques et 269 victimes en 2011), les Vosges (48 attaques et 165 victimes en 2012 contre 12 attaques et 46 victimes en 2011) et les Alpes-de-Haute-Provence (42 attaques et 121 victimes en 2012 contre 92 attaques et 431 victimes l'an passé).
Sur l'ensemble de l'année 2011, le ministère avait enregistré 1414 attaques et 4913 victimes dans les troupeaux.
Le ministère précise que "ces données doivent être interprétées avec prudence, dans la mesure où elles représentent l'état des dossiers instruits par les services départementaux de l'Etat" au 25 juillet.
Peuvent ainsi y figurer des constats pour lesquels, après expertise technique, la responsabilité du loup sera finalement écartée, et, à l'inverse, n'y figurent pas forcément toutes les attaques, certains constats pouvant ne pas avoir encore été réalisés.
La préfecture des Hautes-Alpes a annoncé mercredi avoir autorisé des tirs de défense au loup (permettant d'éviter l'attaque immédiate du troupeau) dans quatre communes après de nouvelles attaques attribuées à l'animal, qui est une espèce protégée.
La France compte une population d'environ 200 loups, que les éleveurs, principalement dans le sud-est, accusent de décimer leurs troupeaux.
La ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, a promis fin juillet "l'ouverture d'un processus de concertation dans la perspective d'un nouveau plan national d'action" sur le loup qui succédera en 2013 au plan 2008-2012.
Ce "plan loup" vise à protéger le loup tout en limitant son impact sur l'élevage. Il pose les principes relatifs à l'indemnisation des dommages subis par les éleveurs et le suivi scientifique des populations de loups.