Ces 4 personnes avaient été interpellées dans le cadre de l'enquête sur une tentative de hold-up
Quatre personnes interpellées dans le cadre de l'enquête sur une tentative de hold-up
du centre-fort de la société de transport de fonds Sazias, à Gémenos (Bouches-du-Rhône), ont été mises en examen et écrouées mardi soir à Marseille, a-t-on appris auprès du parquet.
Six personnes - quatre hommes et deux femmes - avaient été présentées au juge d'instruction Philippe Dorcet, de la Juridiction interrégionale spécialisée (chargée
des affaires de criminalité organisée), mais seuls les quatre hommes ont été mis en examen, a indiqué mercredi à l'AFP le procureur de la République Jacques Dallest qui tiendra jeudi une conférence de presse sur l'attaque. Les deux femmes ont été remises en liberté sans aucune charge retenue contre elles. Une information judiciaire a été ouverte pour association de malfaiteurs, tentative de vol à main armée, tentative de meurtre sur agents de la force publique, vols, recels et destruction par incendie. Ces individus, connus localement des services de police, avaient été arrêtés vendredi et samedi par la brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire, après des mois d'enquête.
Selon une source proche du dossier, une "caverne d'Ali Baba" a été découverte dans un box de garage situé à La Ciotat, qui avait été placé sous étroite surveillance par les policiers: armes, kilos d'explosifs, détonateurs, gilets pare-balles, scanners pour écouter la police...Le principal mis en cause a déclaré, au cours de sa garde à vue, n'avoir fait
que cacher cet arsenal, assurant n'être au courant de rien. Le 9 août, la tentative de braquage contre Sazias avait été déjouée par une patrouille de gendarmes, alertés par la présence notamment de clous sur la route et le cadenassage du portail de la gendarmerie voisine. Les assaillants avaient fui après un échange de tirs. Les recherches se poursuivent pour retrouver le reste de l'équipe. L'enquête devra déterminer si les malfaiteurs ont effectué d'autres vols à main armée dans la région.
Selon AFP