Le maire UMP de Nice, Christian Estrosi, a averti, que le sarkozysme n'était "pas mort". Il est par ailleurs élu.
"Dans la recomposition de la droite, je serai là pour rappeler à ceux qui seraient tentés de l'oublier que le sarkozysme n'est pas mort", a-t-il réagi dans un communiqué, considérant que Nicolas Sarkozy "pour beaucoup d'entre nous reste un leader naturel".
Candidat dans les Alpes-Maritimes, M. Estrosi ne connaissait pas encore le résultat sur sa propre circonscription.
"Ce soir, nous sommes dans l'opposition", a-t-il admis, avant d'appeler l'UMP "rester uni". En effet, a-t-il poursuivi, "alors qu'il suffira de quelques semaines
pour que la majorité hétéroclite de la gauche éclate, il est de la responsabilité de chacun d'entre nous de faire vivre notre mouvement tout en conservant son unité".
M. Estrosi appelle la nouvelle opposition à se montrer "tenace face à la faillite et au laxisme dans lequel la gauche veut entraîner notre pays".
"Dès demain, a-t-il averti, notre devoir consistera aussi à rester concentrés sur le début de cette nouvelle législature afin de nous mobiliser sur les premiers textes présentés par la gauche en faisant mesurer aux Français les conséquences dramatiques qu'ils peuvent entraîner".