Pour le parquet le légionnaire mis en cause depuis deux ans n'était pas responsable de la catastrophe
Le parquet de Marseille a requis un non-lieu partiel dans l'enquête sur un incendie qui avait détruit plus de 1.000 hectares de végétation aux portes de la ville en 2009, en estimant que le légionnaire mis en cause depuis deux ans n'était pas responsable de la catastrophe.
L'adjudant Philippe Fontaine:, qui dirigeait la séance de tirs dans le camp militairede Carpiagne d'où sont parties les flammes, avait été rapidement mis en examen pour incendie involontaire, au motif qu'il avait utilisé des balles traçantes lorsde cet exercice, en dépit d'une interdiction formelle.
Selon le parquet, l'information judiciaire n'a pas permis de prouver que
les balles traçantes, utilisées parmi d'autres ce jour-là, aient été spécifiquement
à l'origine du feu.
Il demande donc de ne renvoyer le légionnaire devant le tribunal correctionnel que pour "violation de consigne" et non pour incendie involontaire, ce qui l'exempterait de la responsabilité des dégâts engendrés si les juges en charge du dossier suivaient ces réquisitions.
Les expertises:
" Un rapport d'expertise avait conclu en novembre 2009 que le feu avait bien été déclenché par la séance de tirs, mais sans que les balles traçantes soient en cause.
L'incendie s'était déclenché dans l'après-midi du 22 juillet 2009 sur un champ de tir du camp de Carpiagne, entre Marseille et Cassis.
Attisé par un fort vent, il avait progressé toute la nuit et détruit 1.069 hectares de végétation.