Le ministre des transports annnonce qu' il va falloir "renoncer à certaines options", dont la ligne Marseille-Nice.
Le gouvernement envisage de réduire le nombre de projets de lignes ferroviaires à grande vitesse, pour cause de rigueur budgétaire. Avec son coût estimé à 15 à 20 milliards d'euros, la LGV PACA est en ligne de mire.
Incertitudes sur 5 lignes
L'incertitude plane notamment sur les deux prolongements au-delà de Bordeaux (versToulouse et Hendaye), la ligne Paris-Orléans-Clermont-Lyon (POCL), Marseille-Nice (Paca) ou Lyon-Turin.
Quatre lignes assurées
Seules quatre nouvelles lignes sont aujourd'hui financées et assurées d'être réalisées: la phase 2 du TGV-Est entre Metz et Strasbourg, Le Mans-Rennes, Tours-Bordeaux et le contournement Nîmes-Montpellier.
Réactions
Eric Ciotti, député UMP et président du conseil général des Alpes-Maritimes, dénonce "un coup d'arrêt inacceptable", alors que Christian Estrosi, député (UMP) et maire de Nice, pointe "le mépris total du Gouvernement pour les élus locaux qui n’ont été, ni consultés, ni informés par le Gouvernement".
Les opposants au projet, quant à eux, se félicitent, à l'image de Serge Jover, (de la coordiantion 06 anti projet LGV PACA), qui a "toujours pensé que la LGV PACA était une dépense monumentale pour presque rien".