Le Grand Conseil de la Mutualité reste en sursis

En grande difficulté financière, la structure qui gère 11 centres de santé et une clinique est menacée de liquidation.

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A l'issue d'une nouvelle audience jeudi matin devant le Tribunal de Grande Instance de Marseille, la juridiction a décidé la poursuite de la période d'observation du Grand conseil de la mutualité (GCM), en redressement judiciaire depuis novembre 2011.

Une nouvelle audience aura lieu le 23 octobre, juste avant la fin de la période d'observation fixée au 9 novembre. Une décision accueillie avec soulagement par les 200 salariés qui avaient fait le déplacement. Ce délai... les syndicats comptent bien le mettre à profit pour sauver la structure. Ils attendent notamment du ministère de la Santé qu'un fonds d'urgence soit débloqué

En mai, la direction de la structure mutualiste en avait appelé à l'aide financière de l'Etat, évoquant "des suppressions de postes, des changements d'organisation et une diminution des coûts salariaux", ainsi que la "cession d'une partie des établissements", dont la clinique de Bonneveine (et ses 250 salariés).

Le GCM, premier réseau de soins privés à but non lucratif des Bouches-du-Rhône, accuse un déficit de 4 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 85 millions. Ses 1.200 salariés soignent au quotidien 10% de la population du département, soit 200.000 personnes, qui, entre autres avantages, n'ont pas à avancer d'argent pour bénéficier d'une consultation, y compris lorsqu'il s'agit d'un spécialiste.

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