Selon Jacques Dallest-qui aurait espionné des journalistes- la violation du secret des sources était justifiée.
Accusé par la presse d'avoir pris connaissance des factures téléphoniques de journalistes du Monde, qui traitaient les affaires corses, le procureur de Marseille s'est expliqué ce lundi : "la violation du secret des sources était justifiée".
"Mon objectif n'était pas d'espionner les journalistes, mais de déterminer s'ils avaient été en contact avec des enquêteurs" a expliqué le procureur. Le magistrat a fait référence à la loi du 4 janvier 2010 qui permet d'avoir recours aux factures.