Le Vaucluse penche vers l'extrême-droite

Avec deux élus sur cinq, l'extrême-droite s'implante fortement dans le Vaucluse.

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Avec deux élus sur cinq, l'extrême-droite s'implante fortement dans le Vaucluse.

Marion Maréchal-Le Pen devient élue du FN, à seulement 22 ans, tandis que Jacques Bompard, le maire d'Orange, s'est imposé et ira à l'Assemblée Nationale sous les couleurs de la Ligue du Sud, son parti régional.

Dans la 3ème circonscription du Vaucluse,  Marion Maréchal-Le Pen, petite-fille du fondateur du FN et nièce de Marine Le Pen devient la plus jeune député de France. Le précédent détenteur de ce record n’était autre que son grand-père Jean-Marie Le Pen (à 27 ans).

Celui-ci était présent, hier soir, à Carpentras, pour fêter la victoire de sa petite fille. Seule ombre au tableau dans la famille Le Pen, la défaite de la fille, Marine, qui était déclarée gagnante, puis finalement se faisait doubler sur le fil par Philippe Kemel, à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais).

Mais dans le Vaucluse, l'heure était à la fête pour l'extrême droite. Marion Maréchal-Le Pen s'imposait au terme d'une triangulaire et sous les regards de la France entière. La candidate du FN, était déjà en tête au premier tour, avec 34,63 % des suffrages, et plus de 4 points d’avance sur le député UMP sortant, Jean-Michel Ferrand, membre du collectif Droite populaire (30,03%). Surtout, arrivée en troisième position, avec près de 22 % des suffrages exprimés, la socialiste Catherine Arkilovich, s'était qualifiée et maintenu pour le second tour, malgré les injonctions de Martine Aubry lui delmandant de se retirer au nom du "front républicain".

Sur les terres voisines, dans la 4ème circonscription du Vaucluse, c'est Jacques Bompard qui s'impose, avec 58,77% des voix. Une large victoire pour le candidat de la Ligue du Sud, un parti régional qu'il a crée en s'inspirant de la Ligue du Nord italienne d'Umberto Bossi.

Le maire d'Orange avait déjà été député, sous la bannière du FN, de 1986 à 1988. Cette année, il a bénéficié de la non qualification pour le second tour de la candidate de l'UMP, Bénédicte Martin (20,45%), alors que le député UMP sortant, Paul Durieu, ne se représentait pas.

A noter qu'une candidate du Front National s'était aussi présentée au premier tour, Annie France Soulet,  qui avait recueilli 16,28% des votes. Le total des votes d'extrême droite dans la circonscription s'élevaient donc à 40% du total après le premier round.

Jacques Bompard a pu bénéficier d'un large report des voix du FN et d'une grande partie de celles de l'UMP, pour s'imposer facilement.

Dans les autres circonscriptions du département, les élus d'extrême droite (FN) ont aussi fait de bon scores. Dans la première, dans une triangulaire, Thibaut De La Tocnaye arrive en seconde position (28,02%), devant la candidate UMP Valérie Wagner (26,73). Dans la seconde circonscription, qui voyait un duel droite contre extrême droite, Emile Cavasino (FN) est battu, mais totalise 44,56% des voix. Enfin dans la cinquième et dernière circonscription, qui a vu la victoire sur le fil de l'UMP Julien Aubert (50,33%) devant le PS Jean-François Lovisolo (49,67), il n'y avait pas de candidat FN.

Martine Furioli, avec 24,41 % des voix recueillis au premier tour s'était pourtant qualifié pour le second,  mais, mardi dernier,elle s'est désisté pour faire barrage au candidat PS, en ne respectant pas les consignes de Marine Le Pen qui lui enjoignait de se maintenir.

L'extrême droite est donc fortement implantée dans le Vaucluse, et, avec Marion Maréchal-Le Pen, elle aura une représentante emblématique à l'Assemblée Nationale. Son élection a été très médiatisé, d'autant plus que Martine, Aubry, la première secrétaire du PS avait plusieurs fois demandé à Catherine Arkilovitch de se désister car " il ne faut aucun député Front national à l'Assemblée nationale".

A noter que, mardi dernier, son suppléant Roland Davau, quelques heures après son inscription officielle aux côtés de Catherine Arkilovitch, avait déclaré son soutien au candidat de la Droite populaire "au nom du front républicain". Le même jour, le candidat du Front de gauche, Roger Martin (7,76 % des voix) avait, lui aussi, retiré son soutien à Arkilovitch.Celle-ci s'est tout de même maintenue.

Au niveau national, avec Gilbert Collard, élu dans le Gard, l'extrême droite aura trois députés dans l'hémicycle. Les deux autres viendront du Vaucluse.

Revoir la soirée électorale du 17 juin 2012

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