Les syndicats de la base de la sécurité civile dénoncent une situation dégradée et un manque de moyens.
Alors que le sud-est de la France est confronté à un risque important de feux de forêts, un quart des canadairs de Marignane sont actuellement cloués au sol pour cause de maintenance. Une situation inédite.
Début juillet, les pilotes de bombardiers d'eau de la base de Marignane s'étaient mis en grève pour protester déjà contre le manque de moyens affectés à la maintenance de leurs avions. "En cas de feu, ce qui s'est produit ce matin même dans le Vaucluse, la capacité
d'action de notre flotte de bombardiers d'eau, déjà limitée par l'absence de trois
Canadairs, tend vers le ridicule", estime l'intersyndicale du personnel de la base dans un communiqué.
Une flotte en bout de course
Actuellement, trois Canadairs sur les douze que compte la base sont en cours de maintenance, "situation jamais rencontrée jusque-là". Lundi 30 juillet, le président de la commission des Lois à l'Assemblée nationale, Jean-Jacques Urvoas (PS), s'est rendu sur la base de Marignane et a pointé une situation "très dégradée" et les coûts de maintenance des avions "qui explosent".
Face à ces contraintes de temps et d'argent, différentes pistes seraient envisagées pour le renouvellement de la flotte, parmi lesquelles la mise en place de partenariats public-privé.