Il s'agit d'une décision de l'Etat russe reconnu comme propriétaire au terme d'un long combat juridique
Nice : L'Eglise russe est fermée au public
Premiers jours des vacances scolaires et le site le plus visité de Nice, la cathédrale orthodoxe Saint-Nicolas. La cathédrale est interdite au public, le parc n'ouvre que quelque heures par jour, et les bus de tourisme ne sont pas particulièrement les bienvenus
Premiers jours des vacances scolaires et le site le plus visité de Nice, la cathédrale orthodoxe Saint-Nicolas. La cathédrale est interdite au public, le parc n'ouvre que quelque heures par jour, et les bus de tourisme ne sont pas particulièrement les bienvenus.
En période de vacances et notamment pendant les vacances de Pâques, c'était le site niçois le plus visité par les touristes; la cathédrale orthodoxe Saint-Nicolas est cette année interdite au public. Décision de l'Etat russe reconnu comme propriétaire au terme d'un long combat juridique. Seul le parc est encore visitable quelques heures par jour seulement.
Retour à la vocation 1ère : Le culte
Avant la cathédrale russe, c'était plus de 200000 visiteurs par an, le site le plus visité de Nice, une période bien révolue.
Aujourd'hui, les visiteurs se comptent sur les doigts de la main. Une lourde grille et un vigile intraitable empêche les bus de tourisme de pénétrer dans cette enceinte; quant à la cathédrale, elle est fermée à double tour.
Interdite aux touristes depuis septembre 2011
La cathédrale est fermée pour les travaux de rénovation qui doivent y avoir lieu, alors même qu'ils n'ont même pas commencé.
Accueillir les touristes n'est clairement plus la préoccupation de l'Etat russe, devenu propriétaire l'an passé; aujourd'hui, les responsables souhaitent lui rendre sa mission première : le culte.
Pour cela, le nombres d'offices a été quasiment triplé, et pendant ces derniers, dans les jardins, les visiteurs sont persona non grata.
Si populaire auprés des touristes, désormais, ce site ne les accueille donc plus.
Pourra-t-on un jour visiter de nouveau ce monument historique? Oui, assure-t-on, mais difficile de dire quand; ce qui est certain, c'est que ce ne sera plus payant, comme ça l'était auparavant.
Voir le reportage ci-joint : Véronique Lupo : Journaliste
Yannick Fournigault : Journaliste Reporteur d'images
Jérémy Crunchant : Monteur