En Provence-Alpes, 6 personnalités locales ne retrouveront pas le chemin du Palais Bourbon, tentatives d'explications.
Dans les Bouches-du-Rhône, la vague rose ou des triangulaires avec le FN ont fait chuter 5 députés UMP. Dans le Vaucluse, en duel ou en triangulaire, 2 députés ont été supplantés par l'extrême droite.
Fin de l'appareil Sarkozyste
Dans les Bouches-du-Rhônes, Renaud Muselier à Marseille et Maryse Joissans-Masini à Aix-en-Provence sont les symboles de la chute de l'ère Sarkozyste dont ils étaient proches. Si l'aixoise garde la mairie de la ville et la présidence de la Communauté d'Agglomération du Pays d'Aix, le marseillais n'a plus de mandat et la question de son avenir politique se pose notamment pour les élections municipales de l'année prochaine.
Vague rose et triangulaire avec le FN
La vague rose et les triangulaires avec la FN n'ont pas favorisé le député sortant de la 10e (Gardanne, Allauch, Roquevaire) et celui de la 12e des Bouches-du-Rhône. Richard Maillé député de la 10e depuis 2002, a ainsi été battu par l'écologiste François-Michel Lambert dans une triangulaire où le FN est arrivé 3e. Dans la même configuration, 373 voix ont fait perdre l'UMP Eric Diard.
Montée de l'extrême droite et triangulaire
Dans le Vaucluse, Jacques Bompard maire d'Orange, bien implanté localement, n'a pas eu besoin d'affronter Paul Durieu éliminé au 1er tour. L'UMP avait remplacé en 2012 Thierry Mariani nommé dans le gouvernement François Fillon. Quant à Jean-Michel Ferrand dans la 3e circonscription, il n'a pas résisté à la triangulaire imposée par la socialiste Catherine Arkilovitch et à la personnalité de Marion Maréchal-Le Pen, petite fille de Jean-Marie Le Pen, devenue plus jeune député de l'assemblée.