Automatisation des radars du Mont-Agel + fermeture du centre de contrôle = dissolution de cette unité militaire.
Image symbolique, quartier Gardanne de Roquebrune-Cap-Martin ce lundi : le colonel Jean-Paul Mochin, dernier chef de corps de l'unité azuréenne, plie le drapeau de la base aérienne 943 et le donne au général d'armée aérienne Jean-Paul Palomeros, chef d'état-major de l'armée de l'air.
Par ce geste, ce rite militaire immuable, la dernière unité azuréenne, sans compter la gendarmerie, est dissoute.
Jusqu'en 1997, le site a accueilli 1 150 soldats, dont beaucoup d'Azuréens. Mais depuis quatre ans la page devait se tourner.
C'est en effet en juillet 2008 que le glas avait sonné pour la « Base Capitaine-Auber ». A l'époque, Hervé Morin, le ministre de la Défense annonçait le fin de l'unité azuréenne.
C'est l'automatisation du centre de détection et de contrôle du Mont-Agel, au-dessus de la principauté de Monaco, qui a provoqué cette fermeture. Son pilotage se fait aujourd'hui depuis Lyon.
Installée depuis 1964 dans un ancien quartier de chasseurs alpins elle n'avait plus de sens.
Le corps des sapeurs-pompiers militaires du Mont-Agel est d'ailleurs également dissous, . C'est le SDIS 06 qui interviendra désormais.
Pour les 350 employés, des contrôleurs aériens, informaticiens, commandos ou encore personnel civil, la vie se fera pour la plupart dans d'autres unités, à Lyon, Cazaux ou encore Paris.
Reportage C. Fazi / L. Collet / K. Schmid