Lundi matin, sous le soleil bouliste. Les trois parties du dimanche ont imposé le régime "Mondial La Marseillaise" aux 4160 équipes engagées. Aujourd'hui, 520 triplettes peuvent encore rêver au titre. Les cadors sont tous passés sans grandes difficultés. Ou presque....
Mise en jambes, mise en bras ou mise en bière, la première journée de cette Marseillaise dégage des saveurs particulières pour chacune des équipes. Quand certains vivront ce Mondial en spectateurs, boules dans le coffre, d'autres maintiennent le cap vers le Vieux-Port. Cette année, point d'hécatombe parmi les grosses cylindrées. Henri Lacroix, Marco Foyot, Simoés, Bartoli, Puccinelli, Laborde et ses redoutables Malgaches, Moraldo, Courtois, Guillem....Les champions ont tenu leur rang, et abordent ce lundi matin en nourrissant des rêves de triomphe toujours légitimes. En revanche, d'autres ont pris le bouillon avant même les eaux du Vieux-Port.
Weibel et Simoés sous les caméras
Sur le papier, la formation séduisait fortement, pourtant, Dominique Usaï, Angie Savin et Mason Durk se sont inclinés dans l'après-midi du dimanche. Même sort pour André Laborde armé de Sanchez et Quillés. Idem pour le vainqueur de l'édition 2011, Hervé Caillol, pourtant associés aux efficaces André Gross et Laurent Diot. Le performant Antoine Cano lui non plus n'est pas parvenu à se sortir du piège dominical.
C'est ainsi : àla Marseillaise, tout le monde ne peut pas gagner, mais tout le monde peut perdre, même les plus prestigieux joueurs. Les triplettes toujours en course ce jour le savent mieux que personne, et vont s'employer à passer ce toujours redoutable lundi, traditionnelle journée de toutes les surprises. Verdict ce soir....