Sur la Côte d'Azur, cinq arrêtés anti-burkini étaient encore entre les mains de la justice. Trois jours après l'audience, ce lundi 12 septembre, le tribunal administratif a rendu ses conclusions. Premier constat : toutes les communes ne sont pas logées à la même enseigne.
Après la vague déferlante des arrêtés anti-burkini sur les plages azuréennes, il semblait que ces arrêtés municipaux interdisant les vêtements religieux sur les plages soient suspendus les uns après les autres. Mais le tribunal administratif de Nice en a décidé autrement concernant deux communes, Golfe-Juan et de Cagnes-sur-Mer. Dans ces deux cas, le tribunal a estimé que des troubles à l'ordre public avaient été effectivement constatés et, justifiaient le maintien de ces arrêtés.
Concernant Théoule et Saint-Jean-Cap-Ferrat , le tribunal a logiquement rendu un non-lieu car ces deux communes avaient déjà retiré leurs arrêtés. En revanche, le tribunal a suspendu celui de la commune de Saint-Laurent-du-Var.
Suite aux décisions concernant le maintien des arrêtés à Golfe Juan et à Cagnes-sur-Mer, l'association la Ligue des droits de l'Homme et le collectif contre l’islamophobie ont décidé de porter l'affaire devant le Conseil d'Etat.