Le Front national a été mis en examen mercredi pour recel d'abus de biens sociaux et complicité d'escroquerie dans l'enquête sur son financement, a annoncé le trésorier du parti, Wallerand de Saint-Just, à sa sortie du bureau du juge.
Le Front national a été mis en examen mercredi pour recel d'abus de biens sociaux et complicité d'escroquerie dans l'enquête sur son financement,
a annoncé le trésorier du parti, Wallerand de Saint-Just, à sa sortie du bureau du juge.
Dans cette enquête, les juges soupçonnent des responsables du parti d'extrême droite, d'une entreprise amie, Riwal, et du micro-parti Jeanne, géré par des proches de Marine Le Pen, d'avoir mis en place un système de surfacturations lors des législatives de 2012 et d'avoir escroqué l'État, qui rembourse les frais de campagne. Riwal et Jeanne ont déjà été mis en examen dans ce dossier, ainsi que six personnes dont le vice-président du FN Jean-François Jalkh.