Des maires ruraux dans la rue pour défendre leurs services publics

Plusieurs centaines d'élus ont manifesté à Sisteron ce samedi pour défendre les services publics dans leurs communes des Alpes de Haute-Provence et des Hautes-Alpes.

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"Vous voyez ici on va nous fermer le service des impôts, on nous a fermé la nuit les urgences, la ruralité est malade", constate Daniel Spagnou, le maire LR de Sisteron où les maires de droite comme de gauche de la communauté de communes du Sisteronais Buëch s'étaient donnés rendez-vous ce samedi matin.

Il ne peut pas y avoir deux France, une France où il y a tous les services et une France où il n'y a plus rien.

"Qui voulez-vous qui vienne s'installer chez nous s'il n'y a plus de service public? s'inquiéte l'élu, c'est un cri d'alarme que nous lançons".

Députés et sénateurs étaient aussi présents, à l'image de Patricia Morhet-Richaud, sénatrice LR des Hautes-Alpes, venue soutenir les maires de ces territoires ruraux et de montagne. Pour ces élus, la situation est devenue "intenable". Le maire de Laragne est venu dénoncer la fermeture de sa trésorerie qui impacte 42 communes dans le sud du Buëch.

"Dans ma trésorerie à Laragne, on reçoit plus de 30 personnes tous les jours, tous les jours ouvrables, note l'élu haut-alpin, je vois mal comment on va pouvoir contenter le public avec une permanence une matinée ou deux par semaine." 

Et la fermeture de la trésorerie, c'est aussi des salariés et des familles qui s'en vont" ajoute-il, ce sont des élèves de primaires et de collèges qui s'en vont, et pour nous dans les zones rurales, c'est important d'avoir des élèves sinon ce sont des fermetures de classe".
 

Les gilets jaunes et la CGT aussi

En ce samedi matin, il n'y avait pas que des drapeaux tricolores sous les fenêtres de l'hôpital de Sisteron. Drapeaux rouges et gilets jaunes étaient également de sortie pour dénoncer la politique du gouvernement. 

"La fermeture des urgences la nuit devient le symbole de cette destruction des services publiques, explique le représentant de la CGT, nous ce qu'on demande c'est une mobilisation bien plus large qui partirait des urgences pour regagner une réouverture 24h sur 24, 7 jours sur 7, et qui prendrait en compte l'ensemble des services publics."


 
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