Après le Var, les courants marins poussent les galettes d'hydrocarbure vers le littoral des Bouches-du-Rhône. Pour l'instant, la situation reste sous contrôle. Nous avons embarqué à bord du remorqueur Jason, spécialisé dans les opérations de dépollution.
Près de trois semaines après la collision de deux navires au large de la Corse, la pollution aux hydrocarbures menace toujours les côtes du Sud-est de la France. Sept navires patrouillent actuellement au large de Marseille pour limiter les effets de cet accident.
Des résidus à la Ciotat
Le Jason est un remorqueur spécialisé dans les opérations de dépollution, il suit à la trace la nappe de pétrole qui s'approche des calanques. Les derniers résidus ont été repérés à la Ciotat.
Barrages filtrant, pompage, l'équipage du Jason utilise aussi de simples épuisettes, afin de d'évacuer le maximum de galettes de pétrole avant leur arrivée sur le rivage.
Du fioul jusqu'à Saint-Tropez
Les plages varoises ont été les premières touchées, notamment à Saint-Tropez. Les premiers jours de sa mission le Jason repêchait jusqu'à 530 m3 d'hydrocarbure.
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La plage de Pampelone souillée par des galettes de fioul
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© Christophe SIMON / AFP
Aujourd'hui les quantités se comptent en litres, mais la vigilance reste de mise.
Les quantités qu'on repêche sont de plus en plus faibles... en une journée à l'épuisette autour de Porquerolles c'est 50 litres récupérés explique Hervé Jégo, le commandant du navire Jason
En effet la nappe de pétrole a tendance à s'effriter, elle se fragmente et devient de plus en plus difficile à repérer. Les mauvaises conditions météo en mer diminuent également la visibilité.
Pour soutenir ces opérations, la Préfecture appelle les particuliers à signaler toute présence de pollution sur les côtes.
