Saisie sur salaires, compte bloqué, à Marseille, suite à une décision de la Cour d'appel d'Aix en Provence, une femme victime des prothèses PIP est tenue de rembourser 4800 euros à la société TUV. Une méthode radicale mais légale.
"Inhumain", c'est le mot qui résume le sentiment de cette Marseillaise ex-porteuse d'implants mammaires PIP défectueux et aujourd'hui forcée de rembourser la société Tüv. Deux ans après la condamnation de ce géant mondial du contrôle de qualité, la Cour d'Appel d'Aix-en-Provence a jugé l'entreprise allemande non responsable. Conséquence : les plaignantes qui avaient obtenu des indemnités provisoires doivent rembourser. Une somme à laquelle s'ajoutent des frais bancaires et des frais d'huissier. La victime que nous avons rencontrée avait perçu 3400 euros. Elle doit aujourd'hui 4800 euros.