A Marseille, une victime des prothèses PIP forcée de rembourser 4800 euros

Saisie sur salaires, compte bloqué, à Marseille, suite à une décision de la Cour d'appel d'Aix en Provence, une femme victime des prothèses PIP est tenue de rembourser 4800 euros à la société TUV. Une méthode radicale mais légale.

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"Inhumain", c'est le mot qui résume le sentiment de cette Marseillaise ex-porteuse d'implants mammaires PIP défectueux et aujourd'hui forcée de rembourser la société Tüv. Deux ans après la condamnation de ce géant mondial du contrôle de qualité, la Cour d'Appel d'Aix-en-Provence a jugé l'entreprise allemande non responsable. Conséquence : les plaignantes qui avaient obtenu des indemnités provisoires doivent rembourser. Une somme à laquelle s'ajoutent des frais bancaires et des frais d'huissier. La victime que nous avons rencontrée avait perçu 3400 euros. Elle doit aujourd'hui 4800 euros.

Les premières saisies sur salaires ont eu lieu en janvier

Contactée, l'avocate de l'entreprise allemande a précisé que de nombreux courriers de rappel ont été envoyés avec des possibilités d'échelonner les remboursements. Seules les plaignantes ayant refusé de payer ont été confrontées à des pénalités. En France, une cinquantaine de femmes sont concernées. Les premières saisies sur salaire ont eu lieu en janvier : une méthode brutale mais légale. Seul espoir  pour ces victimes : la cour de Cassation dont la décision est attendue courant 2018.
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