Un mois après la chute du pont de Gènes : minute de silence et hommages ce vendredi

Le mardi 14 août, Gênes vivait l'une des plus grands drames de son histoire, avec la chute du Pont Morandi. Un mois plus tard, la ville panse encore ses plaies, tout en tentant de regarder vers l'avenir. Le drame a fait 43 morts.

Le mardi 14 août dernier, le viaduc Morandi à Gènes s'est littéralement coupé en deux, cassé en son centre faisant 43 victimes.

Un mois après, ce vendredi, la ville toute entière est invitée à respecter une minute de silence puis à se réunir à 17H30 (15H30 GMT) pour rendre hommage aux victimes.

L'hommage aux 4 coins du pays :



Les joueurs de foot aussi ont stoppé les entraînements pour respecter cette minute de silence : "Ce jour-là, j'étais chez moi, je dormais, car je travaille de nuit. A 11H36 (...) j'ai entendu un très grand bruit. Je n'aurais jamais pensé que cela puisse être le pont. Il y avait de l'orage, j'ai pensé à un coup de tonnerre ou peut-être à un tremblement de terre", se souvient Giovanni Genco. 

Avec sa femme, sa fille de 16 ans et ses beaux-parents, il fait partie des plus de 500 évacués de la "zone rouge", située sous ce qui reste du pont et condamnée par les opérations de destruction prévues.
Il n'est retourné chez lui qu'une seule fois, pour récupérer quelques affaires. 


Récupérer quelques affaires


"J'irai avec ma famille saluer l'appartement et puis basta", dit-il les larmes aux yeux, en soulignant que Autostrade per l'Italia --le gestionnaire du pont-- a "détruit 20 ans de leur vie" car cet appartement représentait "tout" pour eux.

Des "évacués" se retrouvent dans des tentes improvisées autour du site. Cette journée est pour eux un moment fort :
 Mais au-delà des habitants directement concernés, c'est toute la ville qui est touchée par le deuil et la perte de cette artère stratégique. La construction d'un nouveau pont -- vraisemblablement selon le plan dessiné par le célèbre architecte gênois Renzo Piano -- doit débuter dans les prochains mois.
 
► Le message des pompiers : 14 août 2018, 11h36: un mois plus tard, le silence des pompiers pour les 43 victimes de l'effondrement du pont de Morandi En attendant, la circulation a été complètement réorganisée. Quelques bouchons se forment aux heures de pointe mais le spectre d'une ville complètement bloquée a été évité.
En revanche, une partie de Gênes est comme séparée du reste, obligeant à d'importants détours.   
    - Avec AFP
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