Olivier Dubuquoy, chef de file EELV pour les régionales a été sanctionné d'un avertissement ce week-end. Avec plus de 200 personnalités il avait appelé a une liste unique du rassemblement de la gauche dans la région provence-Alpes-Côte-d-Azur dès le premier tour des élections. Ce n'est pas passé.
Les élections régionales se rapprochent. Initialement prévues pour le mois de mars, le scrutin devrait se dérouler au mois de juin en raison de l'épidémie de Covid-19. Mais ça grince déjà chez les Verts.
Celui qui a été désigné chef de file du parti Europe Ecologie-les Verts au mois d'octobre, Olivier Dubuquoy, a signé vendredi un appel au rassemblement de la gauche pour cette élection au côté d’autres militants du parti, dont l’ex-maire de Marseille Michèle Rubirola, mais aussi l'actrice Ariane Ascaride, Sébastien Barles, adjoint au maire à la transition écologique de Marseille, ou encore la maire PS d'Avignon Cécile Helle.
Ce documentariste, géographe, lanceur d’alerte connu pour son travail sur les boues rouges à Gardanne, milite pour l’ouverture vers les citoyens et les formations politiques de gauche dès le premier tour.
Cette démarche n'a pas plu au parti EELV, dont l'ambition est de travailler d’abord à une union des formations écologistes.
Sanctionné d'un avertissement et d'une suspension
Lors d’une conférence de presse samedi, les dirigeants du parti avaient précisé qu’Olivier Dubuquoy n’était pas habilité à mener les discussions au nom du parti. Il a été sanctionné d'un avertissement et d'une suspension. Il reste pour le moment chef de file du parti.
Olivier Dubuquoy se dit "confiant sur le fait que EELV rejoigne ce mouvement tôt ou tard". "Il n'y a pas de guerre, juste des calendriers differents", explique-t-il.
Le docteur en géographie précise qu'il va "continuer à œuvrer à l’union, en rassemblant les forces écologistes, sociales et citoyennes" pour les régionales. "Seule façon de répondre aux enjeux actuels et gagner la région".
Il explique que "l'appel au rassemblement publié dans le journal La Marseillaise a recueilli plus de 1000 signatures en 48h."
De son côté Didier Chérel, le porte-parole pour EELV Paca indique qu'il s'agit "d'une phase de tension interne entre deux courants au sein du parti". Pour lui, à titre personnel, cette décision "est un peu hâtive".
Le Sénat a donné mardi son accord au report en juin des élections régionales et départementales en raison de l'épidémie de Covid-19. Le texte sera examiné par les députés le 9 février.