Pêcheurs et chercheurs travaillent ensemble, et s'intéressent à la sardine

Les pêcheurs français et les chercheurs de l'Ifremer viennent de renouveller un partenariat de 4 ans, pour travailler ensemble sur la préservation des ressources. Ces dernières années, ils avaient découvert ensemble les raisons de la baisse de la taille et du nombre des sardines.

Les pêcheurs français et l'Ifremer ont reconduit ce jeudi pour quatre ans un partenariat qui prévoit des projets de recherche communs, afin de mieux comprendre et préserver la ressource halieutique.
"Il s'agit de mieux connaître l'état de la ressource, anticiper et prendre les bonnes décisions pour les quotas de capture", a résumé Gérard Romiti, président du comité national des pêches, signataire de cet accord-cadre avec l'association France Filière Pêche et l'Ifremer.

82 projets menés à bien

Durant les quatre premières années de ce partenariat, 82 projets ont été menés, pour 24 millions d'euros, dont 13 millions avancés par France Filière pêche, a rappelé Gérard Higuinen, président de France filière pêche, chargé notamment de promouvoir les produits de la pêche française.
"Il y a deux types de recherche: la connaissance des espèces et l'environnement, pour les deux tiers, et la sélectivité et les techniques de pêche, pour un tiers", a-t-il précisé.

Le problème pour la sardine : le phytoplancton

Parmi les projets menés ces dernières années, l'Ifremer et les pêcheurs se sont ainsi intéressés à la sardine de Méditerranée, dont "les débarquements ont fondu et la taille moyenne des poissons a également fondu", a
indiqué François Jacq, président l'Ifremer.
Après avoir étudié et écarté de nombreuses hypothèses, parmi lesquels la surpêche, la voracité du thon rouge ou la présence de bactéries, l'Ifremer a finalement pu établir qu'il s'agissait d'un problème de nourriture, le phytoplancton étant "soit moins nourrissant, soit moins abondant".
Ce partenariat a également permis de procéder à des expériences permettant de réduire les rejets en mer "d'espèces soit non désirées, soit non commercialisables", selon Youen Vermard, président de l'association française d'halieutique et cadre de recherche à l'Ifremer.
"On arrive sur certaines espèces à plus de 50% de diminution des rejets",
indique Youen Vermard.
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