Renaud Muselier a annoncé son départ du parti des Républicains ce mercredi, regrettant son rapprochement de l'extrême droite. Une décision saluée par Eric Ciotti. De son côté, Bruno Le Maire lui souhaite la bienvenue chez LREM.
"C'est un non événement, a twitté Thierry Mariani dans la foulée. Tout était écrit depuis son accord avec LREM aux régionales".
"Devrait suivre Martine Vassal, qui dès 2019 demandait déjà un rapprochement avec En Marche. Carton plein pour Macron qui aura le soutien des notables aux présidentielles en Paca", a-t-il complété.
Quelques minutes plus tôt, le président de la région Paca Renaud Muselier a annoncé son départ des Républicains sur LCI, expliquant ne pas se "retrouver" dans cette famille politique.
Ce n'est pas une surprise non plus pour Eric Ciotti, invité au même moment sur BFMTV. "Il n'y était plus depuis trois ans qu'il travaille pour en marche.(...) On ne peut pas être dedans et dehors, et c'est clair maintenant et je m'en réjouis.(...) Pour une fois, il est honnête.(...) C'est une clarification que je salue."
Invité sur Franceinfo, Bruno Le Maire lui souhaite "la bienvenue" chez LREM.
"Bonne nouvelle de bon matin !", a ironisé Guilhem Carayon, président des Jeunes Républicains sur Twitter.
"La même souffrance que la mienne"
"Je sens en Renaud Muselier la même souffrance que la mienne d'être dans l'obligation de quitter une formation pour laquelle nous avons tant donné", a réagi Christian Estrosi sur Twitter.
"À ceux, si nombreux, qui se sentent orphelins des combats menés aux côtés de Chirac, Pasqua, Juppé, Seguin, Sarkozy, qu’ils sachent que nous allons, avec Renaud Muselier et Hubert Falco, dans la fidélité à nos valeurs, continuer à les porter face à ceux qui les ont trahies".
Hubert Falco, maire de Toulon, a pris acte de la décision de Renaud Muselier, son "ami", sur Twitter :
Le maire de Toulon, qui lui aussi à claqué la porte du parti en mai dernier a ajouté dans un communiqué envoyé à la presse :
Comment ne pas regretter le temps où de fortes personnalités comme Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy respectés par tous, nous rassemblaient autour de nos valeurs gaullistes, humanistes et libérales.
Hubert Falco
Dans un communiqué de presse, Franck Allisio, vice-président du groupe RN-Droite populaire s'amuse de ce "nouveau rebondissement dans l'émission de télé-réalité LR-EM".
"Plus que jamais, Renaud se console dans les bras d’Emmanuel (Macron) avec lequel il entretenait une liaison jusqu’ici pas totalement assumée mais de moins en moins discrète."
"Que Renaud et son ami Christian (Estrosi) se rassurent : Xavier, Valérie, Michel et quelques autres finiront aussi par céder au charme d’Emmanuel entre les deux tours de l’élection présidentielle. Plus que jamais la seule opposition à Emmanuel Macron et la seule alternance crédible sont incarnées, en Provence-Alpes-Côte d’Azur comme en France, par le Rassemblement National et ses alliés, tous unis aux côtés de Marine Le Pen".