"En l'état, l'hypothèse de travail est celle d'une collision", juste après le décollage déclare Xavier Tarabeux, procureur de la République de Marseille. Il précise que l’hypothèse d'une collision avec un câble électrique est exclue.
Le procureur de la République de Marseille s'est exprimé ce vendredi après-midi depuis l'Ecole de l'aviation légère de l'armée de terre du Cannet-des-Maures dans le Var. C'est de cet établissement que proviennent les victimes du crash entre deux hélicoptères militaires qui a fait cinq morts ce matin.
"Il s'agit de pilotes qui étaient expérimentés", a t-il précisé.
Il y a des témoins en cours d'audition. Si la collision en vol est privilégiée, "compte tenu des premiers éléments", le lieu exact et la raison de cette collision sont par contre inconnus, a ajouté le procureur de Marseille
Xavier Tarabeux a précisé que les deux appareils s'étaient écrasés à 600 m de distance, l'un sur la départementale D24, l'autre dans un bois, et que "les pilotes étaient expérimentés, y compris les stagiaires à bord".
Lors de ce point presse improvisé, il était aux côtés de la ministre des Armées Florence Parly, sur le tarmac de l'EALAT, devant un hangar déserté par le personnel et dans un silence de plomb.
"Je rends hommage aux militaires tués et je veux dire à leurs familles et leurs frères d’armes ma solidarité et mon soutien total", Florence Parly sur place ce vendredi après-midi.
Des pilotes expérimentés
Selon l'adjoint au général commandant l'EALAT, ce sont deux instructeurs, avec une grande expérience, de 3.000 à 5.000 heures de vol, qui étaient aux commandes des deux appareils. "Je ne crois pas que ce soit une erreur de pilotage, peut-être une erreur d'inattention, ou un problème mécanique", avait-il déclaré plus tôt.