Le FN a remporté le canton de Fréjus dès le premier tour des élections départementales. Il est en tête dans 14 cantons et l'UMP dans 8 des 22 cantons en ballotage.
Le FN a confirmé, dimanche au premier tour des départementales, son ancrage dans le Var. Il y remporte un canton, à Fréjus détenu par le frontiste David Rachline depuis l'an dernier qui a ensuite été élu sénateur, c'est d'ailleurs son premier adjoint Richard Sert qui s'est déplacé en tête.
"Les bons scores réalisés dans les villes gérées par le FN sont la preuve de la réussite de la gestion locale du FN",
analyse Frédéric Boccaletti, secrétaire fédéral du FN du Var, lui même en tête à la Seyne 1. Dans le Var où il avait son unique conseiller général sur tout le territoire, le Front est en tête dans 14 des 22 cantons en ballottage.
8 UMP sortants UMP en tête
Le parti de Marine Le Pen affrontera des candidats UMP/UDI dans 20 cantons. L'UMP est en tête dans les 8 cantons de ses conseillers sortants:- Ollioules (Ferdinand Bernard, maire de Sanary : 47,3 %)
- La Garde (Jean-Louis Masson, maire de La Garde : 43,79 %)
- La Crau (Marc Giraud, maire de Carqueiranne : 46,16 %)
- Roquebrunne (François Cavallier : 52,38 %)
- Toulon 1 (Robert Cavanna : 44,35 %)
- Toulon 2 (Michel Bonnus : 45,53 %)
- Toulon 3 (Hélène Audibert : 42,18 %)
- Toulon 4 (Jean-Guy Di Giorgio : 50,22 %).
A Brignoles, le seul conseiller général frontiste sortant Laurent Lopez obtient 39,57 %, le binôme de l'UDI Jean-Pierre Véran est repêché pour l'affronter au second tour (22,53 %).
Les candidats de gauche qui passent au second tour sont le conseiller sortant PS André Guiol à Garéoult et le duo UG d'Anthony Civettini à la Seyne1.
A La Crau, le sortant UMP, Marc Giraud, maire de Carquerainne (46,16%) a devancé le FN Pierre Royet.
A Flayosc, le sortant Louis Reynier sortant à Tavernes et maire de Montmeyan arrive deuxième et sauve sa tête pour le second tour.
Les meilleurs résultats du FN "se concentrent dans le quart Sud est, notamment dans les villes et dans la proximité des villes qu'il gère",
constate le politologue Jean-Yves Camus. Mais "est-ce que ça ne va pas en faire une force qui aura un pouvoir de gestion dans le quart sud-est, qui au fond sera le faiseur de roi du quart sud-est, mais qui n'atteindra pas le même niveau sur le reste du territoire"? se demande-t-il.