Trois morts dans le crash d'un avion de tourisme en pleine forêt à Pignans dans le Var

Vers 13 heures ce samedi l'appareil s'est abimé dans le massif forestier sur la commune de Pignans dans le Var. Les trois occupants sont décédés. Une enquête a été ouverte.

Deux militaires de la base école du 2e régiment d'hélicoptères de combat, l'EALAT au Cannet-des-Maures, et une troisième personne, vraisemblablement une femme, ont perdu la vie samedi 17 juin dans le crash de leur appareil en plein massif des Maures dans le Var. Ils volaient à bord d'un petit avion de tourisme à titre privé, et avaient décollé de l'aérodrome de Cuers (Var).

L'accident a eu lieu vers 13 heures.

Quelques témoins ont vu effectivement un avion de taille modeste, un 4 places apparemment, qui a décroché et s'est écrasé en pleine colline.

Fernand Brun, maire de Pignans.

Un riverain a photographié cet épais panache de fumée juste après l'accident :

L'appareil a finalement été localisé dans une zone à l'arrière du chemin de la Bergerie à Pignans, en limite de la commune de Gonfaron.

Sur place, l'important dispositif des pompiers déployé dans un premier temps a été rejoint par les techniciens de l'identification criminelle de la gendarmerie. Une enquête a été ouverte, le parquet de Draguignan s'est rendu sur place : 

La section de recherche de la BGTA, Brigade de Gendarmerie des Transports Aériens, est en charge de l'enquête en recherche des causes de la mort.

Laurence Barriquand, procureur adjoint au parquet de Draguignan, sur place

L'Ecole de l'Aviation Légère de l'Armée de Terre, dont deux militaires font partie des victimes, confirme que le vol s'effectuait à titre privé.

En 2018, l'EALAT avait déjà perdu cinq militaires dans l'accident de deux de ses hélicoptères qui s'étaient percutés lors d'un entrainement dans le Var.

A l'aérodrome de Cuers, d'où le petit avion avait décollé, tous les appareils de l'aéro-club sont restés au sol la journée en dimanche, en hommage aux disparus. Les deux militaires décédés étaient des habitués des lieux, pilotes "chevronnés", selon les quelques personnes qui, sur place, n'ont pas voulu davantage évoquer ce drame.