Un Français soupçonné de l'assassinat en juin 2019 de Jean-Marc Sandré, ce patron d'une entreprise de
plaisance de Cavalaire-sur-Mer, retrouvé mort en forêt un mois après son enlèvement, a été interpellé et écroué à Madagascar. Le parquet de Draguignan vient de faire le point sur cette affaire.
Le procureur de la République de Draguignan vient de faire un point sur l'affaire de la mort de Jean-Marc Sandré.
Cet homme dirigeait Marine Plaisance, une société membre d'un groupement de chantiers navals du littoral varois, lorsqu'au matin du 3 juin 2019, il avait disparu sans plus donner signe de vie à sa famille.
Jeudi dernier, le 29 octobre, dans le cadre d'une commission rogatoire délivrée par un juge d'instruction du Tribunal Judiciaire de Draguignan et d'un mandat d'arrêt international, des enquêteurs on interpellé à Madagascar un ressortissant français.
Il a été mis en examen du chef d'assassinat, d’extorsion sous la menace d’une arme, et d'enlèvement et séquestration, commis entre le 3 et le 18 juin 2019 à la Croix-Valmer dans le Var.
Le 3 juin 2019 au matin, Jean-Marc Sandré, alors âgé d’une soixantaine d’années, opérateur économique réputé sur la Côte d’Azur, ne donnait plus signe de vie à sa famille qui recevait une lettre de rançon pour qu'il soit relâché.Les enquêteurs, grâce à une très forte mobilisation de moyens, dans la durée, pour résoudre cette affaire, en toute discrétion pour ne pas donner l'éveil au suspect, s'orientaient en fin d'année 2019 sur la piste d'un ressortissant français ayant grandi et vécu à Cavalaire et connaissant depuis longtemps Jean-Marc Sandré
Le 2 juillet de la même année, après de nombreuses recherches, le corps sans vie de la victime était retrouvé.
Adjoint au maire de Cavalaire-sur-Mer de 1995 à 2008, la victime avait aussi dirigé l'office de tourisme. Son corps avait été retrouvé le 2 juillet dissimulé dans une zone peu accessible de forêt près de Cavalaire-sur-Mer, non loin du lieu où son véhicule avait été retrouvé abandonné sur une piste forestière dès le lendemain de sa disparition.
Dans cette affaire, le procureur varois a salué la coopération judiciaire entre la France et Madagascar.