Dans un communiqué, le syndicat FO dénonce ces survols et s'inquiète de possibles repérages.
A chaque fois, ça se passe le soir, aux alentours de 23 heures. Et à la maison d'arrêt de Draguignan, il n'y a pas de mirador, ce sont des agents qui les repèrent en faisant des rondes.
Ces propos sont de Philippe Abime, délégué régional du syndicat FO-pénitentiaire.
Joint par téléphone, il explique que des drones ont survolé la prison. Deux ont été repéré dans la nuit de samedi à dimanche, mais selon lui, ce n'est pas une première.
Dans un communiqué, le syndicat explique que la police est intervenue mais elle n'a pas pu interpeller les pilotes.
S’agit-il de livraisons, de repérages ? Aucun d’eux n’a été neutralisé. Il est impossible de contrôler ce phénomène
est-il indiqué dans ce même communiqué.
Fo redoute soit des livraisons, soit une reconnaissance des lieux avant une évasion et s'inquiète pour la sécurité des détenus, mais aussi du personnel.
Face à ce phénomène, le syndicat demande la mise en place d'un groupe de travail pour développer une "stratégie d'interception et de contrôle du phénomène". Nous avons contacté pour l'instant en vain la direction de l'établissement.