Emmanuel Macron a entamé sa traditionnelle pause estivale au fort de Brégançon, sur la côte varoise, où il sera cette année "par intermittence" pour continuer notamment à suivre les Jeux olympiques de Paris.
Comme chaque été, le président de la République prend ses quartiers dans le Var. Emmanuel Macron a entamé sa traditionnelle pause estivale au fort de Brégançon, la fameuse résidence des chefs de l'État.
Il y sera cette année "par intermittence" pour continuer notamment à suivre les Jeux olympiques de Paris.
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La résidence de villégiature des présidents surplombe la Méditerranée à Bormes-les-Mimosas :
Le préfet du Var a d'ailleurs pris son arrêté habituel interdisant "toute manifestation ou tout rassemblement revendicatif" du dimanche 28 juillet au vendredi 16 août sur la commune de Bormes-les-Mimosas, considérant notamment "que le chef de l'État résidera dans la résidence présidentielle du fort de Brégançon".
"Il y sera par intermittence cette année entre le suivi des Jeux", dont il continue de surveiller la sécurité, précise l'AFP. Le président Macron pourrait aussi faire des aller-retours sur des sites d'épreuves pour encourager d'autres athlètes français, et sera le 11 août à la cérémonie de clôture dans la capitale.
Où le croiser ?
Il va aussi assister aux cérémonies internationales du 80ᵉ anniversaire du débarquement allié en Provence à la fin de la Seconde Guerre mondiale, le 15 août en présence d'autres chefs d'État et de gouvernement. Il ne devrait pas déroger à la traditionnelle cérémonie locale de commémoration de la libération de Bormes-les-Mimosas, le 17 août, qui est souvent l'occasion de distiller quelques messages politiques avant la rentrée.
Cette visite n'a pas été oubliée par le caricaturiste varois, Michel-Ange Flori. Une nouvelle fois, il a croqué le président avec son humour incisif :
Les congés interviennent cette année dans un contexte particulier : la crise politique née de la dissolution de l'Assemblée nationale, voulue par le président, et des élections législatives anticipées qui n'ont débouché sur aucune majorité claire n'est toujours pas résolue.
Emmanuel Macron a voulu décréter une "trêve" durant les JO, jusqu'à la mi-août, mais la gauche continue à réclamer Matignon pour sa candidate Lucie Castets.
Avec AFP