Soixante ans, quasiment jour pour jour, après sa rupture, le barrage de Malpasset a de nouveau cédé sous la puissance de l’eau. Dimanche 1er décembre, les pluies diluviennes ont transformé le Reyran en un implacable torrent.
La nature rappelle sa force aux humains....Commentent certaines internautes. Un imposant bloc de béton de plus de 4 mètres, un claveau, s’est effondré lors des dernières intempéries survenues dans le Var en ce débaut du mois de décembre.
Fait de gros blocs de béton sans armature, le barrage de Malpasset était en voûte, c'est la pression de l'eau qui le faisait et fait encore pour ses vestiges, tenir.
Soixante ans, quasiment jour pour jour, après sa rupture historique, le barrage a donc de nouveau cédé sous la puissance de l’eau du Reyran. Ce dimanche 1er décembre, les pluies diluviennes l'ont transformé en un véritable torrent.
Ces claveaux qui peuvent "travailler" entre eux car ils ne sont séparés que par des feuilles de cuivre (environ 3 mm).
Un arrêté de péril a été pris par la ville de Fréjus. De son côté, le Conseil départemental, propriétaire de l'édifice cherche lui à pérenniser les vestiges.
Sur son appui en rive droite, le barrage présentait déjà une large et profonde faille, à environ trois mètres du sol et sur une longueur de près de dix mètres. L’énorme bloc qui constitue la partie située sous cette entaille s’est décroché. Il gît désormais au pied des ruines de la structure, enfoncé dans le dépôt limoneux laissé lors de ces mêmes intempéries.
"Le sentier a été largement raviné, si bien qu’il faut sauter de rocher en rocher pour atteindre le barrage. Le gué a, lui, été totalement détruit, obligeant également à sauter de pierre en pierre. "
Pour Daniel Castelly, il faut "que le lieu soit accueillant et que les générations futures puissent y venir en toute sécurité pour découvrir l'histoire et le passé de notre ville."
Le 1er décembre dernier, une 3ème crue en 15 jours est survenue sur l'Argens. On notait alors une hausse d'environ 20/25 cm du niveau chaque 15 minutes ce soir là. Le Reyran à Fréjus avait alors atteint des niveaux supérieurs à ceux de la semaine précédente.