Un homme de 71 ans a tué sa compagne de 43 ans ce dimanche 7 février à Fréjus, dans le Var, de plusieurs coups de couteau, en présence de deux enfants âgés de 6 et 12 ans. Après avoir tenté de s'enfuir, l'homme a été intercepté par des voisins et placé en garde à vue.
Le drame familial s'est noué dans un quartier pavillonnaire de Fréjus ce dimanche 7 février. Un Cap-verdien âgé de 71 ans a tué sa compagne de 43 ans. Il lui a asséné plusieurs coups de couteau, en présence de leurs deux enfants âgés de 6 et 12 ans.
Il est le père de l'aîné et beau-père du plus jeune, selon le procureur de la République.
Le père de famille a d'abord tenté de s'enfuir avant que des voisins ne réussissent à l'intercepter. L'homme a été placé en garde à vue au commissariat de Fréjus.
Une enquête a été ouverte par le parquet de Draguignan. Il sera présenté demain mardi devant le juge d'instruction.
Les voisins sont choqués ce lundi matin :
On ne peut pas imaginer... On ne voit rien, les enfants sortaient, ça avait l'air d'aller... On ne peut pas imaginer une chose pareille même si il y a quelques mois il y avait eut quelque chose,
Fréjus : un septuagénaire tue sa compagne devant leurs deux enfantshttps://t.co/Y2AjNEw8aB @VilleDeFrejus @PoliceNat83 pic.twitter.com/aFML4Z03PK
— France 3 Côte d'Azur (@F3cotedazur) February 8, 2021
Les deux jeunes enfants ont été pris en charge par les services hospitaliers ainsi qu'un voisin en état de choc. Les enfants sont sous le coup d'un placement provisoire.
Une autopsie de la victime devrait être pratiquée ce mardi.
90 cas de meurtres de femmes
La semaine dernière, le garde des sceaux Eric Dupond-Moretti a annoncé que 90 cas de meurtres de femmes par leur conjoint ou ex-conjoint avaient été recensés en 2020 soit le plus bas chiffre depuis que le gouvernement a commencé à recenser les féminicides, il y a 15 ans.
En 2019, 146 femmes ont été victimes de ces crimes conjuguaux, 25 de plus que l'année précédente.
Le 3 février, le tribunal correctionnel de Marseille a prononcé une première condamnation avec obligation de porter un bracelet anti-rapprochement, avec une zone d’alerte de 3 km, dans un dossier sensible de violences par conjoint.