Violences conjugales : la première condamnation de port d’un bracelet anti-rapprochement prononcée à Marseille

C’est une première, annonce jeudi 4 février le parquet de Marseille. Le tribunal correctionnel a prononcé mercredi une condamnation avec obligation de porter un bracelet anti-rapprochement.  

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La peine a été infligée dans un dossier sensible de violences par conjoint, ajoute la procureure de la République Dominique Laurens. Le condamné a obligation de porter un bracelet anti-rapprochement, avec une zone d’alerte de 3 km.

Cette affaire était renvoyée devant le tribunal correctionnel pour des faits de violences par conjoint, menaces de mort, menaces de destruction par incendie, destruction du bien d’autrui par moyen dangereux pour les personnes et prise du nom d’un tiers.

L’auteur a été en outre condamné à la peine de 30 mois d’emprisonnement dont 12 assortis d’un sursis probatoire pendant une durée de deux ans.

La peine a été également assortie d’une obligation de soin, de travail, une interdiction d’entrer en relation avec la victime, et de paraître au domicile de la victime.

Pour rappel le tribunal judiciaire de Marseille a été doté de trois bracelets anti-rapprochements (BAR). Ce dispositif vient compléter les dispositifs de téléphones grave danger (TGD).

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