La mobilisation des Gilets jaunes a conduit les maires ruraux à ouvrir leur mairie ce week-end pour recueillir les doléances tous azimuts de leurs administrés. Restaurer le dialogue par la proximité, une initiative de l'association des maies ruraux de France.
Retraite, pouvoir d'achat, depuis samedi, à Touët-sur-Var, comme dans de nombreuses communes rurales en France, des administrés se sont déplacés en mairie pour remplir des cahiers de doléances. Ces doléances seront transmises au Gouvernement, au Parlement et aux médias.
C'est une initiative de l'association nationale des Maires ruraux de France dont l'objectif affiché et de "donner la possibilité aux citoyens d'exprimer leur opinion, qu'ils se reconnaissent ou non dans la mobilisation des mouvements plus ou moins organisés".
L'association explique vouloir privilégier le contact humain. Dans ce contexte de défiance généralisée, elle estime que le maire et l’institution municipale "reste encore un vecteur de transmission, de représentation, d’interface possible entre les citoyens et le Gouvernement et son administration d’Etat, ainsi que le Parlement."
Le reportage à Touët-sur-Var de Nathalie Jourdan et Frédéric Tisseaux
Interview de Jean-Marc Delia, Maire (SE) de Saint-Vallier-de-Thiey - réalisée Emma Arnaud et Frédéric Cerulli
Samedi, à Touët-sur-Var, peu de personnes se sont déplacées, peut-être parce qu'ici, les administrés savent que la porte du bureau du maire leur est déjà ouverte tous les lundi et samedi matin.
"Nous sommes de plus en plus éloignés de la chose publique [...] Les réseaux sociaux nous éloignes alors qu'à travers le contact humain, c'est parfois plus simple."